dimanche 27 septembre 2009

Repas bio des Obama du G20


Pittsburg n’a pas été choisi au hasard par les Obama dans leur premier rôle d’hôte international. Ancien berceau de la sidérurgie américaine, la ville s’est mutée vers les industries vertes et les nouvelles technologies. Il s’agit donc d’un sommet « très vert » dans ses moindres détails, qui se retrouve même dans les assiettes.

Le
Phipps Conservatory and Botanical Gardens est le lieu du premier dîner d’accueil. Les chefs d’Etat et de gouvernement du G20 ont dîné au beau milieu des plantes tropicales, sous le dôme en verre de ce magnifique jardin botanique du XIXème siècle. Ce « poumon vert » de la ville de Pittsburg est 100% écologique : éclairage d’origine éolienne, sol en bambou, serres économes en eau… Le symbole est plus que fort.

Après le lieu, le contenu des assiettes. Les Obama n’ont pas fait appel à un grand chef médiatique, mais la contribution des chefs locaux. Les produits servis, le pain sont tous biologiques et d’origine locale. L’eau servie est filtrée, le café équitable et même les nappes en coton sont recyclables. Les reliefs de tables ont été transformés en compost.

Le
David E. Lawrence Convention Center est le QG de toutes les rencontres du G20. Le centre est le premier centre de convention aux Etats-Unis à être certifié LEED, elle possède aussi un jardin potager sur le toit qui fournit en laitue, aubergine, poivrons verts et tomates. Toutes les prestations de restauration ont été supervisées par le chef du centre Dominique Metcalfe avec le chef du Levy Restaurants. L’approvisionnement en denrées a été fourni par les agriculteurs bio et de proximité de la région de Pennsylvanie pour compléter les productions du toit. Au total, 40 chefs et 100 serveurs ont assuré la restauration des 2500 invités et journalistes du G20.

vendredi 25 septembre 2009

Fête de la lune中秋节


La fête de la lune, appelée aussi la fête de la mi-automne, est destinée à célébrer la lune. Elle a lieu le quinzième jour de la huitième lune, ce qui correspond en cette année du buffle dans le calendrier occidental au 3 octobre 2009 ! En Chine, les familles se réunissent autour d’un bon dîner. En cette nuit de pleine lune, on dresse un autel dans la cour de la maison pour rendre hommage à la lune. On dispose des tarots poilus cuits en « robe des champs », des escargots de rizières, de jeunes plantes de riz, des encens, des bougies, et des nourritures rondes pour faire écho à la rondeur de la lune, symbole de l’unité familiale. Parmi les gourmandises rondes, il y a la fameuse galette de la lune, riches de légendes comme la « déesse Chan g E se réfugiant dans la lune », ou « Wugang qui abat le laurier de la lune ». Il y a aussi des galettes salées croustillantes, les grosses pamplemousses ou les pommes, homophones aussi de paix.
Devant les gourmandises, on admire la lune en pensant aux êtres chers qui sont au loin।

Vous pouvez acheter dans les Chinatown à Paris ces délicieuses galettes de lune月饼, vendues dans de jolies boîtes en fer décorées par quatre. Les meilleurs viennent de Canton, de la pâtisserie « Pavillon de Lotus莲香楼月饼 » et de Hong Kong
Pour découvrir tous les rituels de cette fête, lisez « Fêtes et Banquets en Chine » aux éditions Philippe Picquier.
L’atelier initiation gourmande à Neuilly vous propose un cours de cuisine autour de la fête de la lune le samedi après midi 10 octobre 2009 www.initiationgourmande.com.
Le menu sera le suivant
· Galette croustillante au poulet, céleri et sésame dorés
· Jambonneau de porc braisé à l’anis étoilé
· Caquelon de tarots fondants et champignons parfumés

jeudi 24 septembre 2009

Le sakéお酒


Après les Etats-Unis et le Royaume Uni, le saké devient la « it drink » de la rentrée.

Qu’est-ce que le saké ? Il s’agit d’un alcool de riz produit au Japon qui titre entre 15 et 17°. Comme pour le vin français avec les vignerons, il y a autant de variété que de producteurs de saké. Les plus côtés et rares sont appelés ginjo ou daï-ginjo. Ils ont des notes d’anis, de tilleul, de noix, de rose…avec un goût soyeux et délicat.

Les sakés se boivent frais entre 8 et 12°C ou chauffé. Ils se boivent en apéritif, en cocktail et accompagnent à merveille les mets asiatiques et occidentaux. Vous ne devez plus les confondre avec le « saké » servi dans les restaurants japonais qui n’est qu’un alcool de riz chinois à 40°C !

Pour vous initier à cette nouvelle boisson, vous pouvez acquérir un saké relativement neutre comme un Sato no homare (Junmai Ginjo) ou un Kashomobito Kuheiji (Junmai Ginjo). Le saké se marie merveilleusement aussi bien avec la cuisine asiatique qu’occidentale.

Deux adresses parisiennes pour devenir un « sakémania » où vous bénéficierez des conseils précieux des vendeurs qui vous feront déguster avant tout achat.

Workshop Issé www.workshop-isse.fr

Midorinoshima
www.midorinoshima.com
Vous pourrez même rejoindre le club de l’international Saké Association. Tous les premiers mercredis du mois de 18h à 19h, vous pourrez participer à une dégustation transversale de saké, caviar et chocolat (29.90€ pour deux personnes).Inscriptions au 06 30 23 09 71 sur nodalavergne@wanadoo.fr.

mercredi 23 septembre 2009

Reine Capucine


Pour fêter leur saint patron Saint Michel, 5300 artisans pâtissiers de France vous propose une création de Christophe Michalak, pâtissier au Plazza Athénée : la reine capucine jusqu’au 29 septembre 2009।

Lorsqu’il a imaginé Reine Capucine, il a voulu marier le parfum subtil de la noix de coco avec un croustillant Gianduja lacté noisette, le tout ponctué d’une fine note acidulée au cassis et d’une ancestrale recette de biscuit moelleux revisité selon notre époque। La finalité de ces trois arômes et textures donne un vrai caractère à ce gâteau impérial. Je pensais qu’il y aura des fleurs capucines dans la recette !Une affiche de la Reine Capucine en vitrine signale les pâtisseries qui offrent une dégustation gratuite. Il y en a une sûrement près de chez vous !
Plus d'infos sur www.patisserie-artisanale.com

mardi 22 septembre 2009

479° Popcorn




Ces derniers temps, on n’arrête pas de réinterpréter les classiques aussi bien en cuisine qu’en pâtisserie. C’est au tour du popcorn de subir un total relooking. Jusqu’à présent, vous avez l’habitude de le grignoter seul devant votre télévision ou au cinéma. Désormais, le popcorn quitte ses habits de junk food pour entrer dans la sphère des grands. Vous allez le déguster en société ! Tout ceci grâce à John Arnold de San Franisco, qui a crée le popcorn parfait cuit à 479° Fahrenheit (soit 248°C) avec des goûts au pedigree international ! Jugez par vous-même, vous avez le choix entre les saveurs de truffes & cheddar / fleurs de sel & caramel / noix de cajou, curry & noix de coco / gingembre, caramel & sésame / cannelle du Vietnam & sucre. Résultat, vous pourrez servir le 479° Popcorn à l’apéritif avec une coupe de champagne, en accompagnement d’une terrine de foie gras pour amener du croquant, ou en habillage d’une glace vanille avec les popcorn aux saveurs de gingembre, caramel & sésame.
De plus, tous les ingrédients sont bios ! Et ils sont en vente au trendy « Bon marché rive gauche » et dans les épiceries fines. La petite boîte vous coûte tout de même 9€ !
www.479popcorn.com

Bain à la bière




Je viens de découvrir qu’en plus de la boire, on peut désormais s’immerger dans la bière ! Après tout pourquoi pas, on se baigne bien dans le marc de raisins ! Le concept du bain à la bière est proposé par un brasseur autrichien, Starkenberg à Tarrenz, dans le Tyrol en Autriche. Il semblerait que la levure de bière possède des vertus naturelles sur la peau, les ongles et les cheveux. Ainsi, vous pouvez vous baigner deux heures dans des cuves chauffées de 4x4 mètres, en y accueillant jusqu’à trois personnes en plus. Cela vous coûtera 135€ par personne. Pour 4€ de plus, vous vous servira une bouteille de Starkenberger (non, on ne boit pas l'eau du bain en douce) et à des zakouskis pour compléter cette orgie d'orge !

www.bierschwimmbad.com

samedi 19 septembre 2009

Hofbräuhaus


Celui ou celle qui n’a pas fréquenté le Hofbräuhaus www.hofbraeuhaus.de n’a pas été à Munich ! Ce restaurant est une véritable institution de la ville et de la Bavière। Et pour cause ! Le restaurant date de 1589 avec 3600 places assises sur trois niveaux et son Biergärten (jardin de bière). Ici, on déguste les plats traditionnels de la Bavière, arrosés de bière et enrobés d’une belle musique jouée par un orchestre vêtu de culotte de cuire et de chapeaux à plumes ! Durant la fête de la bière, le restaurant affiche complet toute la journée !

La création du restaurant Hofbräuhaus revient à William V, duc de Bavière (1579 - 1597)। Grand amateur de bière, il n’était pas satisfait de la bière brassée à Munich et en faisait importer. Mais cela revenait cher ! Il ordonna à sa cour de trouver un moyen pour concilier plaisir et coût modéré. C’est ainsi que son chambellan lui proposait l’idée de créer sa propre brasserie en septembre 1589 ! Le duc trouvait l’idée séduisante et le jour même, il recruta le maître brasseur du monastère de Geisenfeld, Heimeran Pongraz.
La bière est élevée au niveau de l’art. Les clients fidèles possèdent leurs propres chopes. Entre deux visites, elles sont enfermées dans un casier personnel fermé à clé. Ici comme partout en ville, la ration servie est d’1/2 litre d’office ! Mais on s’y fait rapidement.

La carte est très riche et s’adapte à tous les appétits। Les noms des plats sont à rallonge, et les portions très généreuses. Voici ce que j’ai dégusté.




La salade de crudités aux suprêmes de dinde poêlée aux épices.
(Grober bunter salatteler mit Rohkost – und Blattsalaten, dazu gebratene Putenbrunststreifen und frische champignons 8.70€)
J’ai eu envie d’un peu de verdure après un régime très carné de porc, entre saucisses, jarrets, jambon et escalope। Les légumes offrent des textures croquantes et moelleuse, avec de la dinde juste parfumée comme il faut, et une sauce vinaigrette sucrée।



Le jambonneau de porc rôti et croustillant servi avec ses knödels et sa petite salade de choux (Schweinsbraten mit rescher Kurste vom bayerischen Schwein dazu Reiberknödel, Semmelknödel und hausgemachter Speckkraultsalat 9.50€).
La viande porc est un vrai délice, avec une chaire fondante, soyeuse, contrasté par la croustillance de la peau rôtie। La petite salade de choux enlève la sensation de gras. La sauce est parfumée délicatement au genièvre. Son accompagnement, le knödel, est aussi un plat type de la Bavière. On aime ou on n’aime pas d’emblée. Il s’agit de boulette de pain ou de pomme de terre qui tient bien au corps. En version salée, il accompagne les rôtis et les plats en sauce. En version sucrée, elle est servie avec une crème anglaise !


Le strudel aux pommes
(Afpfelstrudel aus der Hofbraühaus Bâckerei mit Vanillesobe und Sahne 4.30€).
Ce qui est étonnant avec ce strudel aux pommes, c’est texture de la pâte, elle est molle ! A Paris, je l’ai toujours dégustée avec une pâte feuilletée, croustillante। Même si la farce de pomme est très bonne, parfumée à la cannelle et aux raisins, je préfère la version parisienne !


Dans tous les restaurants de Munich, le pain ne vous est pas proposé d’emblée et gratuitement. Vous devez commander à part un bretzel 0.90€, ou des petits pains 0.70€ vendus par une charmante beauté locale qui se faufile entre les tables !

Oktoberfest Munich


A partir d’aujourd’hui jusqu’au 4 octobre 2009, Munich va fêter sa célèbre « Oktoberfest ». Ferez-vous parti de ces six millions d’amateurs de bonnes bières qui se rendent à Munich chaque année pour fêter cette divine mousse ? Bières, bonne chère, fête foraine sont vieilles de deux siècles. En effet, la première fête de la bière eut lieu le 12 octobre 1810 lors du mariage du prince héritier Louis avec Thérèse de Saxe Hildburghausen.

Les festivités, auxquelles les Munichois sont conviés, s’achèvent par une course de chevaux si populaire que le roi décide d’instaurer la tradition des « fêtes d’octobre » (Oktoberfest). Un pré, situé aux portes de la ville et baptisé « Theresienwiese » (pré de Thérèse) en l’honneur de la mariée, accueille les réjouissances.
L’année suivante, une fête agricole se greffe à l’Oktoberfest pour fêter le terroir bavarois. L’aspect fête foraine n’apparaît qu’en 1818 avec ses manèges et ses balançoires. Les grandes tentes dressées pour protéger les fêtards ne datent que de 1896. Depuis 1960, la course de chevaux est supprimée des festivités.
www.euro-info-tourisme.com/allemagne/la.fete.de.la.biere.a.munich.html


Pour accompagner la bière, vous hésiterez entre les poulets rôtis, les saucisses, jarret de porc rôti, salade de pomme de terre, fromages, et bretzels ! Attention, les portions sont très généreuses. Une portion suffit largement pour deux appétits parisiens !
Chaque grande tente abrite une maison de bière. Mes deux maisons de bière préférée
Löwembräu
www.loewenbraeukeller.com
Hofbräuhaus www.hofbraeuhaus.de

mercredi 16 septembre 2009

JULIE & JULIA


Le film de Nora Ephrom Julie & Julia présenté au festival de Deauville met en lumière le destin de deux femmes inspirées de deux histoires vraies, celles de Julia Child et Julie Powel. C’est la cuisine qui sert de prétexte pour raconter la vie de ces deux femmes, à cinquante ans d’intervalle.
Julie et Julia alterne entre la vie de Julia Child, fille d'une famille républicaine californienne, qui échappa au sort de mère au foyer que lui promettaient ses origines, et celle de Julie Powell, qui se rendit (un peu) célèbre en tenant en 2002-2003 un blog dans lequel elle rapportait comment elle avait réalisé les 524 recettes du livre de Julia Child en un an.

1948, Paris. Julia Child était femme de diplomate à Paris। Ouverte, altruiste et dynamique, elle cherche désespérément une manière d'occuper son temps libre et opta pour la cuisine qui devient son plaisir et sa passion. De retour aux Etats-Unis, elle publie son livre Mastering The Art of French Cooking, ("Maîtriser l'art de la cuisine française") en capitalisant son expérience parisienne. Dans les années 1960, elle animait une émission culinaire en attirant l’attention du public américain sur la cuisien française. Dans son émission « The French chef », elle familiarisait les recettes françaises. Pour la France, elle était devenue une des grandes ambassadrices depuis La Fayette.



2001, New-York. Julie Powell emménage tout juste dans le New-Jersey avec son mari. Son travail sans perspective et son entourage lui rappellent sans cesse qu'elle n'a jamais réussi à achever quoique ce soit, à commencer par son roman. Par défi personnel, elle décide de créer un blog qui suivra son aventure pendant un an : réaliser les 524 recettes du célèbre livre de Julia Child sur la cuisine française...

www.julieandjulia.com

Le rôle de Julia est incarné par la sublimisime Meryl Streep qui adoooore la cuisine française. Attention, en sortant du film, vous aurez une envie de bœuf bourguignon !

lundi 14 septembre 2009

Realistic fruit juice




Reconnaître d’emblée la nature d’un jus de fruit rien qu’au visuel, c’est le pari gagné du designer Naoto Fukasawa qui vient de lancer au Japon une brique de jus de fruits dont l’emballage rappelle la peau du fruit dont elle contient le jus. Ainsi, en voyant le contenant, le consommateur devine d’emblée son contenu.

Naoto Fukasawa a poussé sa création jusqu’à imiter la texture de la peau du fruit.

Un peu de patience avant que cette création arrive au bon marché riche gauche !

Agricultures et alimentations du monde en 2050


Le Colloque "Agricultures et alimentations du monde en 2050" organisé par l'Inra et le Cirad, aura lieu à Montpellier, le 9 octobre 2009, il proposera les résultats de la prospective Agrimonde.

Comment nourrir 9 milliards d’individus en 2050 et préserver les écosystèmes desquels d’autres produits et services sont aussi attendus : stockage de carbone, biodiversité, bioénergies, biomatériaux, etc. ? Outil de réflexion stratégique sur ces enjeux, Agrimonde vise également à anticiper les questions fondamentales auxquelles la recherche agronomique sera confrontée. À travers cette initiative, l'Inra et le Cirad se donnent les moyens, d’une part, de contribuer aux débats internationaux sur les questions alimentaires et agricoles, d’autre part, de préparer l’avenir en termes d’orientation des recherches.

La journée du 9 octobre 2009 sera l’occasion d’en présenter les résultats en présence de spécialistes des domaines traités et de les mettre en débat afin de construire un dialogue entre les différents acteurs. Les inscriptions au colloque sont ouvertes.

Pour vous inscrire et connaître le programme détaillé
https://colloque.inra.fr/agrimonde

jeudi 10 septembre 2009

Collerettes anti-gouttes


Glissée autour du goulet de votre bouteille de vin, cette collerette en papier retiendra les gouttes de vin avec malice. Votre nappe va rester propre ! C’est beau, C’est chic.

Drip ruff, 9€ le paquet de 10, Pa-design

Les 100 mots du vin


Directeur de la Sommelerie du groupe Alain Ducasse, Gérard Margeon évolue plus dans l’univers du luxe que dans celui du livre de poche. Servir une clientèle à haute contribution n’interdit pas de diffuser son savoir auprès des plus humbles. Dans son livre « Les 100 mots du vin », il nous invite à savoir goûter le vin, à l’apprécier.

Au fil des mots, il donne à comprendre l'influence respective du climat, du sol, du cépage. de la vinification, de la mise en bouteille, du choix d'un verre ou encore d'une carafe. Il convie ainsi le lecteur à devenir un amateur, c'est-à-dire à définir peu à peu son style de vin, à accepter aussi d'explorer des territoires moins balisés, moins confortables, à aiguiser sa curiosité pour goûter à la très grande diversité du vin.
Vous pouvez également le rencontrer en direct en suivant ses cours chez Alain Ducasse formation.
www.ad-formation.com/fr/lecentre-lecentreenimages-lecomitepedagogique.html

Avec les foires de vins de saison, voici un livre qui arrive à point !

« Les 100 mots du vin », Gérard Margeon, PUF, 9€

Gastronomie à Marseille


Dans l’attente de 2013 pour être la capitale européenne de la culture, Marseille vous invite du 18 au 20 septembre 2009, sur le vieux port, à une manifestation culinaire internationale à l’initiative du Conservatoire international des cuisines méditerranéennes. Il s’agit d’une première édition et Marseille se positionne déjà comme la ville incontournable de la culture méditerranéenne qui se visite, se goûte et se pense !

Une douzaine de grands chefs sont associés à l’événement, avec des démonstrations culinaires. Ils jouent leur rôle (avec ou sans accent) d’ambassadeur de l’identité culturelle régionale.
Les chefs associés sont : Claude Bernard de La Brave Margot, Christopher Pereda de la Virgule, Jean Michel Bottini du Cuisineur, Christian Buffa du Miramar, Christian Ernst du Moment, Dominique Frérard des Trois Forts, Arnaud de Grammont du Café des Epices, Lionel Levy d’Une Table au Sud, Bernard Loury de Chez Loury, Roland Schembri du César Place, Guillaume Sourrieu de L’Epuisette, Michel Theron du Michel Ange.

Sous la forme d’un grand marché populaire, producteurs, conférenciers, restaurateurs, et artistes se croiseront autour du thème de poulpes, seiches, calamars et autres monstres marins.

De plus, si vous désirez profiter de l’occasion pour apprendre la célèbre recette de la bouillabaisse, la recette la plus typique de Marseille, l’office du tourisme a eu la bonne idée d’organiser des cours, avec Christian Buffa, chef du Miramar : visite du marché aux poissons, préparation et dégustation de la bouillabaisse seront au programme, avec en prime, les secrets du chef !


http://gastronomare.com
www.marseille-tourisme.com/fr/reservez-votre-cours-de-bouillabaisse

mardi 8 septembre 2009

A la rencontre de nos éleveurs et des nos producteurs


Nostalgiques de vos vacances et plus aucun budget ? La CNE (Confédération Nationale de l’Elevage), le CNIEL (l’Interprofession laitière) et le CIV (Centre d’Information des Viandes) ont pensé à vous.

Lors des journées du Patrimoine du dimanche 20 septembre 2009, ils vous proposent GRATUITEMENT dix ballades pédagogiques et ludiques autour du thème « élevage et paysage » dans 10 régions de France. Ces ballades peuvent se faire en famille avec vos enfants. Accueillis par les éleveurs, ils vous proposeront une ballade d’environ de 2km autour de leurs fermes, accompagnée d’un conférencier du paysage (architecte, paysagiste, etc.). La ballade est ponctuée par des musiciens, des conteurs qui vous parleront de l’histoire locale. La visite se termine sur l’exploitation avec la découverte de l’étable et du troupeau (vaches laitières, vaches à viande, veaux et chèvres). Toutes ces animations ayant un point commun : notre patrimoine, notre terroir gourmand.

Voici la liste des 10 ballades.
www.produits-laitiers.com/le-cniel/actualites/actualite/article/188/elevage-et-paysage-10-balades-a-pedagogiques-et-ludiques/

lundi 7 septembre 2009

Le miel de Paris


La production est encore confidentielle (d’où son prix élevé) mais le miel de Paris récolte toutes les félicitations des plus fins gourmets. Force est de constater que les abeilles vivent mieux à Paris. Il y a certes la pollution mais on ne trouve ni pesticides, ni fongicides, ni insecticides comme dans les campagnes où les abeilles sont décimées avec une mortalité des ruches de 30 à 50%. De plus, à Paris, la variété des fleurs et des plantes est plus diversifiée ! En un mot, les abeilles survivent mieux sur les toits et dans les jardins de Paris. De plus, les ruches en ville produisent 4 à 5 fois plus de miel que dans les zones cultivées. La palette aromatique des miels est très riche, reflétant les parfums des fleurs cultives dans les environs.

La première ruche a été installée en 1983 sur les toits du Palais Garnier, puis dans les jardins du Luxembourg, sur les toits des particuliers et dernièrement sur les toits du Grand Palais. Les deux ruches montées au printemps dernier sur les toits du Grand Palais ont donné 50kg de miel. Il est question d’en rajouter trois ruches supplémentaires.

Actuellement, sur Paris, on compte environ 300 ruches déclarées.

Si vous désirez vous lancer dans cette activité, rendez vous aux Jardins de Luxembourg, dans son rucher école.

Une adresse pour acheter les meilleurs miels : Les Abeilles, 21, rue de la Butte-aux-Cailles, Paris 13ème

L’apithérapie


Les produits de la ruche peuvent avoir un effet bénéfique sur notre corps, mais les études scientifiques sérieuses manquent. Dans la liste, nous avons :

Le pollen. C’est ce que les abeilles récoltent sur les fleurs et qui leur permet de nourrir les larves. En frais ou sec en grains, le pollen serait idéal pour améliorer les petits appétits et réguler le transit intestinal.

Le miel. C’est la substance sucrée produite par les abeilles à partir des nectars des fleurs. L’origine de la fleur est très importante selon l’effet recherché. Le miel de sapin agirait contre la toux, le miel de lavande apaiserait. Le miel bio est riche en vitamines, en minéraux, en oligoéléments.

La propolis. Cette pâte est le « paillasson » de la ruche. On la prend en cas d’inconforts digestifs.

La gelée royale. C’est le lait sécrété par les très jeunes abeilles, qui permet d’assurer les besoins nutritionnels des larves et de la reine. Elle a la réputation d’être très énergisante pour l’organisme.

La cire. Elle est produite par les glandes cirières des ouvrières de plus de 10 jours. Elle rend les objets en bois plus jolis.

Toasts wars




Fans de « stars wars » ou de « Battlestar galactica », vous pourrez continuer la bataille à l’heure du petit-déjeuner. Chacun pourra défendre son camp à coup de pains grillés à l’effigie des deux méchants respectifs des deux sagas : Dark Vador et les Cyclons. Les enfants vont adorer !

Darth Vader toaster 54.99$ US http://shop.starwars.com

Galactica Led Toaster : 90$ US
www.nbcuniversalstore.com

En tout cas, Dark Vador a gagné la première bataille, celle du prix !

vendredi 4 septembre 2009

Macarons Louboutin


Pour notre plus grand plaisir, la guerre commerciale des macarons se poursuit ! Le designer parisien Christian Louboutin et la maison Ladurée offrent pour le mois de septembre trois coffrets de six à dix-huit macarons délicieusement décorés. Vous goûterez ainsi au macaron Louboutin, aux saveurs de figues et de dattes rouges, à l’image du célèbre escarpin Louboutin à la semelle rouge. Pour mettre en valeur ses macarons, trois boîtes écrins ont été dessinés par Christian Louboutin. Ils sont illustrées différemment, l’un représente un sac remplit de souliers et de macarons, l’autre un papier-peint orné de chaussures déchiré laissant apparaître des rangées de macarons et le dernier une affiche annonçant l’association tenue par des escarpins.
En trompe-l’oeil, les macarons semblent avoir été dévorés au milieu de nombreux escarpins et de pochettes.

Si vous êtes très gourmands, l’écrin de 18 macarons sera vendu à 35.80€, dès le 11 septembre 2009.

Le ketchup fête ses 140 ans !


Qui n’a pas sa bouteille de ketchup à la maison ? Cette sauce tomatée et sucrée a conquis tous les papilles et fête cette année ses 140 ans. A cette occasion, Heinz a lancé une bouteille de ketchup vintage en édition limitée sur laquelle les consommateurs trouveront l'étiquette d'origine de la célèbre sauce, disponible en grande surfaces dès le mois d'octobre. Pour l'heure, celle-ci est disponible à la grande épicerie de Paris, au prix de 1,30 euro.

Heinz a fait appel aussi à des grands noms du street art pour créer une collection d’œuvres inédites autour de sa célèbre Tomato Keptchup. Vous verrez l’exposition jusqu’au 10 septembre 2009 à la Grande Epicerie de Paris. Une vente aux enchères de ces œuvres sera effectuée à partir du 15 décembre 2009 au profit de l’association SOS villages d’enfants
www.sosve.com
www.heinz.fr
Leader sur le marché des ketchups, Heinz lance également son premier Tomato Ketchup bio. Fabriqué à partir d'ingrédients issus de l'agriculture biologique, cultivés sur des lignes spécifiquement dédiés au bio, ce produit arbore le logo AB. La recette reste toutefois inchangée.

mercredi 2 septembre 2009

Septembre 2009, mois du millefeuille

Depuis le 26 août, Pierre Hermé nous offre un réconfort gourmand avec son opération « Fétish Millefeuille » qui va durer jusqu’au 27 septembre 2009. Ce magicien des becs sucrés nous réinterprète un grand classique de la pâtisserie française : le Millefeuille. Durant toute l’année, il nous vend déjà son 2000 Feuilles au praliné, ainsi qu’un Mille-feuille Puissance 2 à la crème au mascarpone cachant des brisures de crêpes dentelle pour un maxi-croustillant. Pour les fétichistes de cette gourmandise, il nous offre 6 interprétations pour 6 fois plus de plaisir : l'Ispahan, retranscription de sa création phare à base de framboise et de litchie - le Montebello très pistache - l'Eden ou quand la pêche rencontre l'abricot et le safran - le Mogador, mariage du chocolat et du fruit de la passion. Enfin, le Millefeuille Carrément Chocolat et le Millefeuille Infiniment Vanille mettent à l'honneur un seul ingrédient pour des saveurs sublimées. Avec le Fetish Millefeuille, Pierre Hermé nous offre une succession de bouchées parfaites mêlant croustillant et onctuosité.

Cette animation se déroulera seulement dans deux des boutiques parisiennes du pâtissier rue Bonaparte et Vaugirard
www.pierreherme.com

Pierre Hermé n’est pas le seul à réinterpréter le millefeuille. Vous pourrez également goûter aux créations des autres pâtissiers grâce au « Mois du mille feuille » du 14 septembre au 11 octobre 2009. Vous trouverez les adresses des participants sur le site www.lemoisdumillefeuille.com Parmi la liste, j’adore aussi le millefeuille au thé vert de Sadaharu Aoki .
Ce « Mois du mille feuilles» est à sa deuxième édition, sponsorisé par
Bakemark, fournisseurs d’ingrédients professionnels. Cette opération marketing nous offre l’avantage de redécouvrir ce dessert classique de la pâtisserie française, revivifiée par les créations et les interprétations trendy de nos pâtissiers talentueux.

Le meilleur millefeuille sera toujours celui monté à la dernière minute, pour garder toute la croustillante de la pâte feuilleté, avec le fondant de la crème qui l’accompagne, et les croquants des autres ingrédients. Pour cela, 2 adresses sont à retenir : la pâtisserie de
Jacques Genin et le restaurant d’Alain Passard.

Macaron détox de Camille Lesecq

Comment allier gourmandise et bonne santé ? Le très doué chef pâtissier Camille Lesecq a crée le premier macaron détox.
Délicat et aérien, ce macaron fruité à base de crème de pamplemousse rose confit et de thé vert ravit les papilles tout en purifiant le corps et l’esprit.

Les agrumes contiennent de la vitamine C, et des polyphénols, qui protègent l’organisme des radicaux libres (surtout présents dans le zeste).

Le thé vert contient des flavonoïdes et notamment de la catéchine ; joue un rôle dans la «protection de l’organisme». Il contient également de la théobromine, molécule connue pour stimuler le fonctionnement du rein en douceur et avoir un rôle diurétique. La théine est stimulante.

En un mot, ce macaron détox a un effet drainant, stimulant, tonifiant, riche en vitamines et en antioxydants et permet de lutter contre les signes visibles du temps ! Un macaron qui a tout bon !

Vous pouvez le déguster lors d’un Afternoon Tea gourmand au restaurant Le Dali (30€ avec une boisson chaude). Il n’y a pas que des macarons sur l’offre de pâtisseries ! La preuve !

www.lemeurice.fr

Recette du macaron détox


Voici la recette de Camille Lesecq, livrée avec sa clé USB en forme de macarons détox que vous pouvez acquérir sur www.meuricehotel.fr/special_focus/shopping.html

Pour 40 macarons, soit 10 convives.

Pâte à macaron
125 g de poudre d’amandes
200 g de sucre glace
105 g de blancs d’oeufs
40 g de sucre semoule
5 g de thé vert en poudre

Dans une cuve de batteur, monter 100 g de blancs d’œufs avec progressivement le sucre semoule.
Ajouter le mélange poudre d’amande, sucre glace, le thé vert et les 5 g de blanc d’œuf restant.
Mélanger jusqu’à obtention d’une pâte lisse et brillante.
Pocher la pâte à macaron sur une feuille de papier sulfurisé (il en faut au moins 80 coques).
Cuire 10 à 12 minutes à 160°C.
Mettre les coques sur une grille à la sortie du four.

Pamplemousse rose confit
1 pièce de pamplemousse rose
62,5 g de sucre

Découper toute l’écorce des pamplemousses, puis tailler celle ci en petits cubes de 5mm de côté.
Blanchir 7 fois les cubes avec un départ dans l’eau froid à chaque fois, pour enlever l’amertume du pamplemousse.
Une fois les cubes blanchis, ajouter le sucre, puis les dessécher 2 à 3 min dans une casserole sur le feu vif.

Crème de Pamplemousse rose
350 g de crème liquide
175 g de Jus de pamplemousse rose
1 gousse de vanille
3,5 feuilles de gélatine
350 g de chocolat blanc ivoire
1/2 pamplemousse rose zesté

Dans une casserole, faire bouillir le jus de pamplemousse rose, la crème liquide et les gousses de vanille fendues et grattées.
Incorporer la gélatine préalablement ramollie dans de l’eau froide et verser progressivement sur le chocolat blanc haché.
Ajouter le zeste fin de pamplemousse rose, puis laisser poser une nuit au réfrigérateur.
Le lendemain, lorsque la crème est prise, garnir les coques de macaron, avec à l’intérieur 1,5 cubes de pamplemousse confit.
Stocker au réfrigérateur 12 heures, pour permettre d’obtenir un macaron bien moelleux à l’intérieur. Sortir 30 min à température ambiante avant de servir.

mardi 1 septembre 2009

Cuisine détox

Préparez-vous à intégrer ce nouveau concept de cuisine détox dès cette rentrée. Vous allez en entendre beaucoup parler !
Le principe de cette cuisine détox est d'aider le corps à se débarrasser des toxines, c'est-à-dire des déchets métaboliques que nous accumulons à longueur d'année. Ce sont des déchets normaux, dus au métabolisme cellulaire. Mais les résidus métaboliques issus du renouvellement des cellules, le tabac et l'alcool, la pollution, les pesticides, les divers additifs, ainsi que le stress et les menus déséquilibrés trop riches en graisses sont autant de facteurs qui surchargent de travail nos organes d’élimination. Il en résulte de la fatigue, des difficultés à dormir, un teint brouillé et des problèmes de digestion et de rétention d’eau. L’alimentation détox consiste alors à accorder une pause à notre organisme en adoptant une alimentation légère mais équilibrée qui permet de ne plus "s'intoxiquer". Il aide également à éliminer les toxines en stimulant nos fonctions d’élimination à l’aide d’aliments et de plantes spécifiques.

Aux changements de saison, nous sommes nombreux à ressentir une baisse de tonus générale. Cela peut être le signe d’un organisme saturé de toxines.
D’après les personnes qui l’ont effectué, grâce à une alimentation détox, vous sentirez votre corps de nouveau fonctionner à plein régime : meilleur grain de peau, meilleure humeur, amélioration du sommeil donc baisse de la fatigue et vitalité retrouvée.
Voici des conseils simples et faciles à suivre pour vous aider à purifier votre organisme et à retrouver la forme.
Mangez des fruits et légumes. Vous pouvez en consommer à volonté car ils sont peu caloriques, riches en vitamines, antioxydants avec des fibres qui facilitent le transit intestinal. Préférez de préférence des fruits et légumes, très frais et bio. Profitez des légumes crus en salades, mais aussi cuits en garniture ou en soupe.
Réduisez les calories. Les calories sont l´ennemi d´un corps en bonne santé. L´épidémie d´obésité et de surpoids sévissant à travers le monde civilisé nous le démontre tous les jours. Limitez les portions à vos activités.
Réduisez la consommation de viande. Evitez donc la viande. Notamment la viande rouge qui est un des aliments les plus polluants pour le corps. Manger de la viande une fois par jour est suffisant. C´est encore mieux si vous alternez avec du poisson... et privilégiez les protéines végétales.
Evitez les aliments gras et riches en sucre rapide. Evitez ou limiter les aliments riches en graisse saturés comme la charcuterie, les plats cuisinés, les viennoiseries, les pâtisseries, les biscuits apéritifs, les sucreries.
Buvez de l’’eau à volonté. Pour pouvoir éliminer les toxines, il est important de boire au minimum 1,5 litre d´eau par jour pour une personne sédentaire. Evitez cependant le café et les boissons sucrées qui sont diurétiques et qui déshydratent.
Privilégiez les excellents thés, tisanes et autres boissons détoxifiantes à base de plantes comme par exemple l´orthosiphon - qui favorise les fonctions d'élimination digestive et rénale – et le pissenlit - qui améliore les fonctions hépatiques, biliaire, urinaire et contribue à prévenir les calculs rénaux.
Pour concrétiser dans votre esprit ce qu’est réellement une cuisine détox, vous pouvez vous rendre au restaurant bio « Pouse Pouse », 7, rue Notre-Dame-de-Lorette, IXe, pour découvrir les recettes d’une « alimentation vivante ». Vous pouvez déguster l’assiette « crue » préparée avec de graines germées, des algues et de l’houmous, l’avocat à la sauce spiruline, le velouté céleri châtaigne, ou le fameux jus d’herbes. La formule du déjeuner est à 12.50€. Vous pourrez également prendre des cours de cuisine détox.
Côté lecture, découvrez « ma cuisine détox » de Marie Borrel aux éditions Minerva avec ses 20 produits et ses 40 recettes.

Petite « poubelle de table »


Cet été, à l’étranger, j’ai découvert un nouveau matériel dans la mise en place d’une table de restaurant, aussi bien pour le petit déjeuner que pour les repas principaux. Il s’agit d’une petite « poubelle de table » commune à la tablée qui vous rend les repas plus agréables, plus confortables et plus propres.

A l’heure du petit déjeuner, j’ai pu mettre le papier d’emballage du sucre, le papier d’emballage du beurre, la coquille d’œuf écalée, la coupelle de confiture vide, le pot de yaourt vide, les noyaux de mirabelles… Sans cette petite « poubelle de table », je les aurais mis dans un coin de mon assiette, comme je le fais en France.

A l’heure des repas principaux, j’au pu débarrasser dans cette petite « poubelle de table » mes arrêtes de poissons, les petits os, la croûte des fromages….

Cette petite « poubelle de table » était changée par le personnel de service dès qu’elle est à moitié remplie. Celles que j’ai rencontrées sont toutes de forme ronde et de couleur blanche.

A quand cette mise en place en France ?