lundi 31 octobre 2011

Lundi sans viande by Mac Cartney



La sortie du livre de recettes « Lundis sans viande » (Meat Free Monday Cookbook) par Paul, Stella et Mary Mac Cartney va-t-il lancer le mouvement en France ? En Grande Bretagne, grâce à Paul Mac Cartney qui défend cette idée depuis des années, la mayonnaise commence à prendre, grâce aux portes drapeaux d’une brochette de stars du cinéma, de la mode et des médias (pas de français sur la liste officielle). Les arguments sont simples : réduire votre consommation de viande est bon pour votre santé, pour l’environnement, pour votre porte monnaie ! Si chacun d’entre nous s’en passe au moins une fois par semaine, l’impact sur la planète est colossal. Pourquoi le lundi et pas un autre jour de la semaine ? D’après Paul Mac Cartney, le lundi est un jour « psychologiquement » plus facile pour ceux et celles qui débutent, du fait que le dimanche, les personnes ont fait ripaille. Dans ce livre, vous avez 312 recettes, classées en quatre saisons (oui, toujours sur l’impact environnemental), de chefs, de célébrités comme Jamie Oliver, Kevin Spacey, José Pizarro, Tom Aikens, Twiggy, Giorgio Locatelli, Bryn Williams, Yotam Ottolenghi….
Sur le site de
www.meatfreemondays.com, vous pouvez participer au concours de la meilleure recette végétarienne et bénéficier gratuitement de recettes végétariennes de chefs, de célébrités et des passionnés des « lundis sans viande » tout simplement !

samedi 29 octobre 2011

Concours d’éclair avec Christophe Adam



L’éclair, c’est l’exercice de style préféré du chef pâtissier Christophe Adam. Durant ses années chez Fauchon, il l’a complètement sublimé, réinterprété, modernisé de manière « chic & tasty ». Ses éclairs « Joconde », « Bardot », « Rainbow », avec des glaçages bi-colores sont devenus des classiques. Même s’il a quitté la vénérable maison, le rituel de « weekend éclairs » demeure chez Fauchon où vous pouvez goûter toute la collection (plus de 50 variétés proposées à chaque saison). Sur l’art de confectionner les éclairs, il nous partage son savoir faire dans son dernier livre « Eclairs » aux éditions de la Martinière.

Aujourd’hui, il nous convie, amateurs et professionnels, à participer au concours qu’il lance autour de l’éclair. Nous avons jusqu’au 10 novembre 2011 à lui envoyer notre plus belle recette, avec la photo de l’éclair en entier et en découpe à son courriel
christophe@christopheadam.com

Les 10 meilleurs propositions se présenteront devant un jury le 26 novembre 2011 chez Adam’s à Paris pour le vote final. Le gagnant ou la gagnante participera aux Sucrés de décembre 2011. Les 2ème et 3ème repartiront avec son livre « Eclair » dédicacé !

Même si vous ne comptez pas participer au concours, son livre est une mine d’astuces techniques et de créativité autour de l’éclair.

Le sablon



A Neuilly, vous avez la station de métro « Les Sablons » (ligne 1). Depuis une dizaine de jour, vous avez aussi « Le Sablon », la pâtisserie officielle de la ville. Même si ce sont dans les plaines des Sablons que furent cultivées les premières pommes de terre de France par sieur Parmentier, la ville ne possède aucune gourmandise emblématique. La mairie avait donc lancé un concours auprès des artisans boulangers-pâtissiers de la ville pour créer une pâtisserie « pas trop sophistiquée, pas trop fragile et consommable en famille ». Sur les onze propositions, c’est la pâtisserie créée par Karim Bedda, installé au 33 rue de Sablonville, qui séduit le jury. Le visuel du Sablon séduit de suite l’œil, avec trois couches distinctes. La base est composé d’un financier au chocolat et au caramel, le milieu est faite d’un financier au thé vert, la couche de dessus est de la dacquoise aux noisettes. Entre les trois niveaux, s’incrustent des fruits secs, des éclats de noisettes. Devenue la pâtisserie emblématique de la ville, elle est vendue dans cinq boulangeries soit en pavé individuelle (2.50€) soit en gâteau pour plusieurs personnes. Pour l’avoir dégusté, ce Sablon s’adapte plus à l’heure du thé que pour une fin de repas. C’est le goût du chocolat caramel qui domine dans la composition, avec les éclats de noisettes qui amènent un contraste de texture en bouche.

Côté technique, le financier, c’est le petit gâteau qui accompagne le café que nous faisons lorsque nous avons trop de blancs d’œuf. La recette est simple. Pour 8 petits financiers, mélanger 125g de poudre d’amande, 125 g de sucre glace, 125g de farine ensemble (mélange A). Monter 5 blancs en neige avec une pincée de sel. Lorsque les blancs sont montés, ajouter le mélange A, le beurre fondu puis mélanger délicatement. Dresser la pâte dans des moules à financier, puis cuire à 180°C pendant 20 minutes. Si vous désirez des financiers au chocolat, au thé vert, aux fruits rouges, il suffit d’en rajouter dans la pâte finale. Pour le chocolat, en faire fonde 60g avec le beurre. Pour le thé vert, ajouter dans la pâte 30g de thé vert matcha. Pour les fruits rouges, ajouter 50g de fruits rouges de votre choix.

La dacquoise est plus délicate. Il s’agit d’une meringue aux amandes. Il vous faut monter en neige ferme 5 blancs d’œuf avec une pincée de sel. Puis ajouter le mélange de 150g de poudre d’amandes avec 150g de sucre glace. Lorsque la pâte est prête, dresser sur une plaque recouverte de papier sulfurisé, à l’aide d’une poche, la pâte en cercle. Puis cuire au four à 160°C pendant 30 minutes. Avant le dressage, vous pouvez enrichir la pâte d’éclat de noisette, de poudre de noix de coco… Ces cercles de dacquoise servent de pâte de base en pâtisserie pour supporter mousse, crème au beurre ….

A vous de créer votre propre Sablon !

www.ville-neuillysurseine.fr/1-14874-Concours-de-patisserie.php

mercredi 26 octobre 2011

Obama & Halloween

Même si la fièvre de la fête d’Halloween n’est plus ce qu’elle avait été il y a quelques années en France, de l’autre côté de l’Atlantique, la tradition de cette fête reste vivace. Même la famille présidentielle s’y prépare ! Le président Barak Obama et son épouse Michelle avaient profité de leur tournée la semaine dernière en Caroline du Nord et en Virginie pour acheter des citrouilles, dont deux d’environ 30 kg ! Ils avaient acheté également deux pommes, un sachet de cacahuètes et un pot de miel. La première dame avait promis au marchand de légumes de lui envoyer des photos de ses citrouilles devant la Maison Blanche. Par ces gestes d’achats simples, la famille présidentielle en profite pour faire la promotion d’une alimentation saine et variée. Dernièrement, Michelle Obama avait organisé un « sommet sur des desserts plus sains » avec les chefs du pays. La tarte aux citrouilles fait partie des desserts classiques de la fête d’Halloween, et de ces desserts sains.

La recette est la suivante. Epluchez 500g de citrouilles. Faites la cuire à la vapeur pendant 30 minutes. Laissez refroidir avant de les écraser à la fourchette, puis de les mélanger avec 150g de sucre, 100g d’amandes en poudre, 4 œufs, 60g de beurre fondue, 3 cuillères à soupe de crème fraîche, une pincée de cannelle. Votre appareil de citrouille est prêt.

Etalez une pâte brisée dans un moule de 22 cm environ. Versez l’appareil à citrouille dans le moule recouvert de pâte, puis faites cuire l’ensemble au four pendant 30 minutes.

Vous pouvez déguster la tarte aux citrouilles nature, ou avec une lichée de crème fraîche.

Festival international de la photographie culinaire



La troisième édition du Festival International de la Photographie Culinaire aura lieu à Paris du 28 octobre au 13 novembre 2011 avec pour thème la Street Food. Le parrain n’est autre que le chef Thierry Marx qui avait crée en 2009 la première école de Street Food à Bordeaux, actuellement en poste au Mandarin Oriental Paris.
Le festival s’articule autour de plusieurs axes :
Une compétition officielle de photographes culinaires professionnels.
Une compétition de duos formés d’élèves des deux écoles de la CCIP, GOBELINS, l’école de l’image, pour la photographie et FERRANDI, l’Ecole Supérieure de Cuisine Française, pour la cuisine.
Un parcours culturel et gourmand dans Paris avec des expositions dans des galeries d’art, restaurants, boutiques, hôtels et autres lieux.
Deux journées de Rencontres & Débats à GOBELINS, l’école de l’image.
Des ateliers de photographie culinaire.
Tous les détails du programme sont consultables
ici.

mardi 25 octobre 2011

A fleur de goût



Christine Causera, c’est une passionnée des plantes sauvages et des fleurs qu’elle transforme en gourmandises diverses, qu’elles soient liquides ou solides. Elle ne se contente pas de les cuisiner. Grâce à ses connaissances pointues en botaniques, elle les cueille dans la nature, dans son terrain de jeu autour de Tours et même dans toute la France. Elle nous propose régulièrement des ballades cueillettes suivies ou non d’un cours de cuisine. Son credo : le respect des saisons, le respect de la nature, la primauté des produits bio, le sans gluten, sans produits laitiers, mais toujours avec du goût. Elle nous communique généreusement ses propres créations culinaires dans son blog, tout au long de l’année, à la fois colorées, délicieuses et toujours tentantes. Pour faire connaître cette cuisine des plantes sauvages et des fleurs, elle collabore avec les professionnels qui partagent sa sensibilité. La dernière opération est « la cuisine des plantes » avec le chef Marc Hammani de l’auberge Montpoupon. La prochaine se passera tout simplement à Easy By O, le self bio à Tours, les 4 et 5 novembre 2011, en collaboration avec les créations culinaires de Régis et de Christophe. Vous pouvez passer tout simplement pour une dégustation gratuite, ou pour avoir plus de savoirs sur cette belle cuisine des plantes sauvages et des fleurs.
http://afleurdegout.blogspot.com

samedi 22 octobre 2011

FIAC 2011, Paris



Jusqu’à demain, Paris fête la FIAC, foire international de l’art contemporain. Comme à chaque édition, des sculptures d’artistes sont exposées « hors les murs » pour aller à la rencontre des parisiens. L’objectif est de les familiariser avec les codes de cet art, qui reste souvent hermétique. Les pièces sont exposées au jardin des Tuileries, au jardin des Plantes. Je suis allé à la rencontre de ces œuvres au jardin des Tuileries. Les pièces sont sublimées par un beau soleil d’automne cet après midi. La pièce que j’ai le plus apprécié est « Body » de Jean Luc Moulène, parce qu’elle est colorée, et parce qu’elle m’évoque la coque d’une cacahuète ! L’idée m’était donc venue de faire une association gourmande avec chaque œuvre visitée. A vous de retrouver dans le jardin des Tuileries le nom de la pièce, son auteur avec ma gourmandise.

Œuf à la neige
Coque de cacahuète
Sucette tour Eiffel
Baba au rhum
Bretzel
Marron glacé
Sucette de foie gras
, mais cet œuvre végétale reste au jardin toute l’année !
www.fiac.com

Repas de famille

Le dernier livre de Ferran Adria revient aux fondamentaux de la cuisine. Nous sommes loin de ses derniers ouvrages trop techniques, trop moléculaires ! Avec « Repas de famille » paru aux éditions Phaidon, nous sommes dans une cuisine familiale. Ce sont les repas qu'il partage avec ses 75 salariés du temps de son restaurant ,fermé depuis. D’ailleurs, il nous propose 31 repas structurés à 3 composants, tous numérotés. Le repas n° 8 est composé d’aubergines rôties à la sauce miso, d’une saucisse à la sauce tomate, d’une crème catalane. Le repas n° 21 est composé d’un gaspacho, d’un riz noir à la seiche, de taosts au chocolat et à l’huile d’olive. Il y a une vraie innovation dans ce livre. Chaque recette est expliquée sous forme de roman photo, étape par étape, avec l’ergonomie des gestes. Avant de vous lancer dans la préparation de vos recettes, tel un professeur, il vous fait réviser les matériels basiques de votre cuisine, la gestion de vos achats, l’optimisation des denrées pour éviter les pertes. Il vous apprend surtout à économiser votre budget et votre temps, avec des repas simples, mais délicieux.

Pour les fans de la cuisine moléculaire, ne ratez en aucun cas le documentaire allemand de Gereon Wetzel « El Bulli », actuellement en projection dans les salles de cinéma.

A la table de l'Histoire



Si vous êtes lectrices ou lecteurs réguliers de ce blog, vous avez noté que j’aime vous rendre compte des menus des grands banquets de ce monde comme lors de l’investiture du président Obama, lors du mariage du prince William & de Kate, lors des dîners du G7, lors du voyage du président Obama en Inde, lors du dernier mariage du roi du Bouthan….Parce que ce qui est servi, ce qui est choisi, la manière dont c’est servi…reflètent des valeurs d’une société à un moment donné. Parce que ce qui a été servi a changé aussi le monde ! La table est un des témoins privilégiés de l’évolution de nos sociétés.
Le livre « A la table de l’histoire » de
Marion F. Godfroy, Tayart de Borms, Xavier Dectot - avec les magnifiques photographies de John Bentham partagent mon crédo, et nous invite à la table de ces grands banquets, en partant de l’antiquité jusqu’à l’investiture d’Obama.

Nous apprenons que le dernier repas d’Henri IV était composé d’un bouillon de poule, d’une poule au pot, de poires pochées avec une glace au pain d’épice.

Louis XV, lors de son souper à Choisy le 29 septembre 1757 avait dégusté des œufs pochés sur des langues de parmesan et de bleu, sauce au jus de perdreaux / d’un aloyau émincé, épinards au jus, sauce chicoré / de petites brioches chaudes aux pralines, glace vanille.

Lors de sa remise de légion d’honneur, le chef Paul Bocuse avait cuisiné une soupe aux truffes, une escalope de saumon de Loire à l’oseille, un gâteau du président.

Lors du G7 à Lyon, les grands de ce monde avaient consommé des raviolis aux quatre senteurs des alpages / des quenelles de brochet / des opalines de mangues, jus de pomme et sablé coco.

Lors de l’investiture des Kennedy, le menu était composé de homards du Maine braisé au vin blanc, de ribs au jus, de la glace d’avocat avec des tranches de pamplemousse séchées.

A partir de chaque menu, reflet d’une époque, les auteurs nous livrent les recettes adaptées aux cuisines d’aujourd’hui, nous comte par menu détails des arts de la table, les histoires de ces mangeurs célèbres ou inconnus, nous parlent tout simplement de gastronomie et de son évolution.

Un très beau livre gourmand, à lire posé sur une table (trop lourd !), qui vous permet de régaler l’esprit mais aussi régaler vos amis grâce aux menus historiques.

Aux éditions Flammarion, 60€.

vendredi 21 octobre 2011

French Cup Cake



Le cupcake est-il en train de faire sa mutation pour adopter une « french touch », plus raffiné, plus racé, plus joli et plus gourmand ? Sa présence de plus en plus importante dans les cartes des établissements haut de gamme en est une confirmation. Le dernier en date : le Fouquet’s Paris sur les Champs Elysées. Son chef pâtissier, Claude Ducrozet en propose 5 versions avec une touche très française : Citron-Fraises des bois, Carrot-Cake, Chocolat, Mangue-Ananas, Pistache-Framboise.

Mon préféré est la mangue ananas : un pain de gênes aux mangues fraîches, une crème légère aux fruits de la passion avec un carpaccio d’ananas très fin.

Le clin d’œil de la touche américaine est avec le carrot cake : un carrot cake moelleux, nappé d’une philadelphia cream chesse (enfin dans les linéaires de nos supermarchés depuis 6 mois), décoré avec des morceaux de chocolats colorés en orange.

Celui qui a le chic parisien est la pistache framboise : un pain de Gênes avec beaucoup d’amande, un cœur de framboise fraîche, une crème pâtissière allégée avec de la crème fouettée colorée en vert.

Je vous laisse découvrir les deux autres. 9€ la pièce. Idéal pour un thé.

www.fouquets-barriere.com

jeudi 20 octobre 2011

Risotto



Voici une pièce de théâtre gourmande signée d’Amedeo Fago au MC93 de Bobigny. Risotto est l’histoire de deux vies et d’une amitié qui commencent au lycée Tasso de Rome. Une amitié de 50 ans racontée le temps de la préparation et de la cuisson d’un risotto d’exception. Au fourneau, Fabrizio, professeur de philologie à l’université de Rome. A table, Amedeo, cinéaste, scénographe de films de Bellochio, d’Elio Petri… Le petit plus, une recette de risotto différente sera cuisinée à chaque représentation. A la fin de la pièce, un verre de vin blanc à la main, vous serez invité à déguster le risotto et à poursuivre la conversation avec Amedeo et Fabrizio ! Autour de l’Italie, autour de l’art de confectionner un risotto !

Si vous êtes impatient de vous lancer dans la confection d’un risotto, je vous recommande le livre de Toni Vianello, «
Le risotto, liaison gourmandes » aux éditions Jean Paul Rocher.

Du 4 novembre au 13 décembre 2011.
www.mc93.com/fr/2011-2012/risotto

7ème Rencontres François Rabelais : Les Transmissions culinaires.



"Les Rencontres Rabelais, véritable université ouverte des sciences gastronomiques s’adresse à tous ceux qui sont convaincus que la cuisine et la table sont des espaces socioculturels fondamentaux pour notre civilisation comme d’ailleurs pour toutes les grandes civilisations."

Comme chaque année au mois de novembre, IEHCA (Institue Européenne d’histoire et des cultures de l’alimentation) organise ses Rencontres François Rabelais du 25 au 26 novembre 2011 à Tours. Cette année, le thème retenu est celui des“Transmissions culinaires” sous la présidence de Dominique Loiseau avec comme intervenants Jacques Puisais, Frédéric Anton, Régis Marcon, Fatéma Hal, Sébastien Demorand, Michel Bras, Philippe Faure-Brac…Un programme très riche avec des tables rondes et des ateliers.

En abordant ce thème, les participants s’intéresseront à cet acte d’héritage, d’apprentissages et d’échanges. Les Rencontres Rabelais doivent permettre aux universitaires, aux maîtres des arts culinaires, aux passionnés de la gastronomie de réfléchir et de s’exprimer sur l’alimentation en tant que champ culturel et patrimonial.




Détail du programme et inscription
ici

lundi 17 octobre 2011

La fête du canard IGP, à foie gras du sud-ouest



Si le canard est votre volaille préférée, préparez vos papilles à sa dégustation. Grâce à une opération de promotion, le canard IGP, à foie gras du sud-ouest sera travaillé par 10 chefs parisiens, dans 14 restaurants et durant 8 semaines, du 24 octobre au 18 décembre 2011. Avec ces chefs aux profils et aux parcours divers (des français, un chinois, un espagnol, un mauricien), le canard se verra mis en goûts aux saveurs du monde.

C’est le chef chinois Franck Xu et le chef français Philippe Labbée des restaurants « Le Bauhinia » et « Shang Palace » du Shangri La Hotel qui ouvrent le bal le 24 octobre 2011. Nulle ne doute qu’une des versions du canard sera le canard laqué de Pékin, déjà un best seller au Shang Palace.

La touche du nord sera interprétée par le chef Jean Marc Notelet du 31 octobre au 6 novembre 2011 dans ses deux restaurants le « Caïus » et le « Zinc Caïus ».

Du 7 au 13 novembre 2011, le canard prendra des saveurs de l’Île Maurice, avec le chef Antoine Heerah, qui dirige le « Chamarré Montmartre » et « Le Moulin de la Galette ». Nous avons que les agrumes font partie de sa signature culinaire.

Les saveurs du sud-ouest du canard seront défendues du 14 au 20 novembre 211 par le chef Julien Duboué, un enfant du pays, dans ses restaurants « Dans les landes » et « Affaria ».

Olé, olé el pato ! Du 2& au 27 novembre 2011, c’est le chef espagnol Alberto Herraiz qui signera sa vision du foie gras (en tapas ?) dans son restaurant « Fogon ».

Du 28 novembre au 4 décembre 2011, c’est le chef basque Inaki Aizpitarte des restaurants « Le chateaubriand » et « Le Dauphin » qui signera des interprétations aux influences japonaises, indiennes, et marocaines.

Le chef William Ledeuil, donnera une connotation thaïe au canard et à son foie dans sa vision fusion food dans ses deux restaurants « Ze Kitchen Galerie » et le « KGB ».

Pour finir la série, c’est le chef Alain Senderens, dans son restaurant éponyme et le chef Jérôme Banctel, au restaurant « Mama Shelter » de travailler le canard aux saveurs d’Afrique du nord et du Japon.

Vous êtes surbookés durant toute cette période ? Qu’importe, sachez que vous trouverez toutes les recettes servies dans un ouvrage intitulé « Canard exquis, parcours initiatique à la découverte du canard à foie gras du Sud Ouest » aux éditions Menu Fretin.


www.foiegrasdusudouest.fr

dimanche 16 octobre 2011

Les fleurs poussent dans vos produits bios



Jusqu’à présent, les fleurs, vous en avez dégusté en élément de décor dans vos assiettes (fleurs de capucine, fleurs de ciboulette, fleurs de moutarde…) ou dans vos boissons chaudes (thé aux fleurs de jasmin, de rose, d’hibiscus…). La visite ce weekend au salon Natexpo qui se tient à Villepinte, le salon professionnel des produits biologiques, diététiques et écologiques, montre que les fleurs bios commencent à pousser dans toutes vos gourmandises. Certains, vous les trouvez déjà en vente dans les boutiques spécialisées comme Naturalia ou Biocoop.

Des fleurs dans du chocolat ? Avec son enseigne Choc’Fleurs, Christian Guillemot produit depuis 2008 une gramme de dix sept tablette pur beurre de cacao, bio et équitable (AB) dans lequel il incorpore des pétales de fleurs et de graines de chanvre riches en oméga 3 et 6. Ces chocolats sont sans lécithine, sans huile de palme et sans arôme.
www.choc-fleurs.fr

Des fleurs dans vos pâtes et vos riz ? Avec sa marque Pétales & Saveurs, Yves Terrillon vous propose par exemple des tagliatelles au confit de pétales de rose, de violette ou de jasmin. Ces pâtes sont accompagnées d’un sachet de fleurs séchées à faire infuser dans l’eau de cuisson. Les pâtes au jasmin s’accordent bien avec des gambas ou des saumons cuits à la vapeur, celles aux violettes s’accordent avec des escalopes de foie gras poêlées aux pistaches crues. Vous avez la même déclinaison de fleurs avec des risottos. Pétales & Saveurs ne se contente pas d’enrichir vos pâtes de fleurs. Vous avez également des cakes, des sablés, des crackers ainsi que de délicieux chutney (pesto à la violette, au jasmin…).
www.la-cuisine-des-fleurs.com

Des fleurs dans vos crêpes et gâteaux ? Pour vous qui fréquentez déjà les boutiques bio, vous connaissez sûrement les infusions à base de fleurs de la marque Hildegarde de Bingen. Désormais, la maison vous propose des fleurs d’épices pour vos crêpes, gâteaux, pains et tartes…A titre d’exemple, les fleurs d’épices bio tendre curry sont composées de curry, de noix de muscade, de cardamome, du calendula, d’écorce d’orange, de curcuma, de pétales de tournesol, de bleuet, et de piment !

Des fleurs dans vos couscous ? C’est ce que vous propose la marque Priméal avec son couscous aux fleurs. Les graines de couscous sont enrichies avec des fleurs d’hibiscus, de la rose de Damas, du bleuet et de la lavande. Le mélange prêt à l’emploi, contient aussi du pois chiche relevé d’ail des ours et de curcuma. Il est prêt en 5 minutes.

Vous ne verrez sûrement plus du même œil les bouquets de fleurs qu’on vous offre. Et si elles passaient aussi à la casserole ?

www.natexpo.com

samedi 15 octobre 2011

Les Grands Chefs descendent dans le métro



Et si vous prenez un petit cours GRATUIT de cuisine entre deux changements de ligne de métro ? Pour la troisième année, les grands chefs (re)-descendent dans le Métro du 18 au 20 octobre à la station Miromesnil Espace Mezzanine Nord.
Pour cette troisième édition de la Grande Cuisine dans le Métro, la RATP a souhaité donner au plus grand nombre la possibilité de goûter des recettes de grands chefs qui mettent en avant des produits du terroir. Une dégustation exceptionnelle du meilleur de la France Gourmande, dans le respect des traditions, des terroirs et des saisons. Les grands chefs prodigueront également durant ces trois jours conseils et astuces.
Cette animation débutera le mardi 18 octobre (8h30 ; 12h30 ; 16h30) avec le pain symbole de la table française. Il sera travaillé par l’artisan boulanger Eric Kayser.
Le mercredi 19 octobre (12h30 ; 18h00), la « soupe à la jambe de bois », plat populaire traditionnel lyonnais, sera interprétée par Jean-François Piège, comme un clin d’oeil à sa région d’origine et au lancement, il y a 30 ans du premier guide gastronomique de Marc de Champérard.

Enfin le jeudi 20 octobre (12h30 ; 17h30), les produits de la région d’Ile-de-France seront source d’inspiration pour le chef Patrick Bertron qui règne sur les cartes du Relais Bernard Loiseau en Bourgogne et des établissements parisiens Tante Louise et Tante Marguerite.
Cette opération est menée en partenariat avec Marc de Champérard, créateur du Guide éponyme qui est un des fondateurs de l’Université Populaire du Goût et fondateur de l’Université Populaire de la Cuisine. Il a fait du manger vrai une de ses règles de vie qui débouche sur une philosophie du bonheur immédiat.

Mariage royal au Bhoutan, le pays où le piment est un légume !

Le royaume du Bhoutan, connu pour son indicateur économique de « Bonheur National Brut » préféré au Produit National Brut » pour mesurer le bien être de ses sujets vient d’avoir sa Reine ! Le roi bhoutanais Jigme Khesar Namgyel Wangchuk s’est marié en toute simplicité avec Jetsun Pema, une roturière jeudi dernier. Ce prince charmant de l’Himalaya était couronné cinquième roi-dragon du Bhoutan en 2008. C’est le plus jeune monarque du monde. A 31 ans, il se marie par amour avec son amie d’enfance de 21 ans. Ils se sont mariés en tout simplicité lors d’une cérémonie bouddhiste dans une forteresse du 17eme siècle située à 70 km de Thimpu, la capitale devant 300 invités. Ici, les traditions séculaires sont respectées : pas de grands couturiers, de chefs célèbres, de designers connus. Nous sommes dans un décor historique. Les mariés étaient vêtus de soie colorée, dans la tenue traditionnelle, le « kira » pour la femme (chemisier en soie sur une longue jupe) et "gho" pour l’homme (sorte de peignoir ceinturé porté avec de hautes chaussettes). Un thé au beurre salé scelle l’union du couple. Le roi et la nouvelle reine ont célébré leur union en chantant, dansant avec leurs "sujets". Trois jours fériés sont décrétés. Au menu des festins, du thé en version salé (thé additionné de sel et de beurre de yack) ou en version sucrée accompagné du met national, l’ema-datsi. Il s’agit d’un plat à base de piment sauté et de fromage fondu. Il n’y a qu’au Bhoutan où le piment est un légume. Avec de la pomme de terre en plus, l’ema-datsi prend l’appellation de kewa datsi, avec des champignons, shamu datsi. Ces trois recettes pimentées sont servies avec du riz. Le riz peut être remplacé par une crêpe de sarrasin, le khuli. Les momos sont aussi de la fête. Il s’agit d’un pain cuit à la vapeur, farci de piment, d’oignon, de fromage et des légumes de saison.
Fêtez vous aussi ce mariage royal avec des recettes royales Bhoutanaises
ici

Menus en iPad



C’était ma première consultation de menus en iPad, testé dans l’un des quatre restaurants « Le Bar à huîtres » sur Paris. C’est moderne, ludique : en plus du texte, vous avez les photos. Vous pouvez même voir l’ostréiculteur qui a élevé l’huître que vous allez déguster grâce à des mini-reportages. En plus, les fruits de mer sont délicieux !

www.lebarahuitres.com

vendredi 14 octobre 2011

Université populaire du goût



Son créateur, Michel Onfray, n’en revient toujours pas que son université populaire va fêter bientôt ses 10 ans ! Philosophe connu et farouche défenseur de l’indépendance de l’esprit, il sait comme nul autre rendre accessibles les idées philosophiques capables de changer nos vies. C’est un des rares philosophes qui cuisine, qui s’intéresse à la gastronomie, qui s’abandonne à l’hédonisme, aux plaisirs du corps et de l’esprit. Je me suis régalé de la lecture de ses livres « Le ventre des philosophes, critique de la raison gourmande », « La raison gourmande, philosophie du goût ». C’est la présence du front national au second tour des élections présidentielles en 2002 qu’il a pris conscience qu’il fallait donner aux personnes les moyens intellectuelles de décoder les choses. Fidèle à l’esprit de la révolution française, il est convaincu de pouvoir changer les choses grâce à l’éducation populaire et gratuite. Il voulait renouer avec ce qu’avait été la philosophie pendant des siècles lorsqu’elle se pratiquait dans l’agora. On y rencontrait toutes les couches sociales ! A la première séance de son université populaire, le succès était au rendez vous. Plus de 600 curieux se pressaient pour son premier séminaire pour 230 places !
Depuis, chaque séminaire fait salle comble avec comme thèmes la littérature, la musique, la philosophie, la cuisine, l’histoire, la psychanalyse….Côté cuisine, une belle brochette de grands chefs se sont succédés sous le chapiteau d’Argentan !

Le premier séminaire aura lieu demain samedi 15 octobre 2011 où Michel Onfray propose de passer
une journée avec Descartes. La table n’est pas oubliée avec une intervention d’Evelyne Bloch Dano sur « Les jardins et potages à la française » et une démonstration culinaire par le chef Arnaud Viel, cuisinier à l’hostellerie de la Renaissance à Argentan.

Pour Michel Onfray, manger est devenu un acte politique. Dans son dernier livre, «
Manifeste hédoniste » aux éditions Autrement, il met en avant le Slow Food qui se situe au carrefour du plaisir et de l’éthique, de l’écologie et de la gastronomie. Il nous reparle de son plus grand plaisir gastronomique : une fraise dégustée dans le jardin paternel ! A lire en urgence.

Son site
ici
Le programme détaillé de l’université populaire
ici

jeudi 13 octobre 2011

Jean François Piège, règle du je(u)

Jean François Piège, vous le connaissez comme jury de l’émission Top Chef sur M6 avec sa célèbre phrase : « Il n’y a qu’une cuisine, la bonne ! ». Si vous avez suivi les émissions, vous avez noté aussi sa propension à revisiter et moderniser les recettes traditionnelles en les déstructurant. Ce chef cuisinier surdoué vient d’être nommé par 6000 de ses paires comme le « chef de l’année 2011 » via un vote à bulletin secret où aucun nom de candidat n’était soumis. Ce vote est organisé par le magazine professionnel Le Chef chaque année. Pour ce chef érudit passionné de livres de cuisine (il en collectionne depuis des années avec des éditions rares), c’est une vraie consécration. Après avoir été chef au Plaza Athénée sous la direction d’Alain Ducasse, puis au Crillon où il avait obtenu deux étoiles, il a quitté en 2009 l’univers des palaces pour reprendre une brasserie Thoumieux avec les frères Costes. On savait bien qu’il ne se contenterait pas de cuisine de brasserie et qu’il reviendrait à la « haute cuisine ». C’est chose faite avec son menu « Règle du jeu » qu’il propose dans une salle intimiste de 20 couverts située juste au dessus de la brasserie. Ici, plus de carte. On vous propose cinq ou six ingrédients autour desquels le chef compose des recettes très personnalisées. Les ingrédients du jour de la visite sont : caviar, turbot, ris de veau, pigeonneau et pommes transformés en caviar sur purée et jus d’écrevisse, turbot à la plancha et légumes de Joël Thiébault, ris de veau aux morilles et vin jaune, pigeonneau désossé farci au foie gras, tarte aux pommes (revisitée bien sûre comme le montre la photo). Quelques grignotages en amuses bouche complètent les mets, ainsi qu’un plateau de fromages.

Ici, on tranche avec les codes classiques des restaurants haut de gamme. Le serveur est en jean, et vous déjeunez ou dîner dans un décor signé par le cabinet Mahdavi ! Il fait réserver à l’avance.

Règle du jeu. Formule 3 ingrédients avec vin 175€, formule déjeuner grignotage, 2 ingrédients, vin et dessert à 85€.

www.thoumieux.fr

mercredi 12 octobre 2011

Made in Province



Vous n’avez pas le temps d’aller en province pour découvrir nos régions gourmandes ? Grâce à « Made in Province » qui aura lieu à Paris Place Stalingrad du 14 au 15 octobre 2011, vous allez découvrir comme on mange bien dans nos régions. Cette belle fête, qui rend hommage aux parisiens dont 70% ne sont pas nés à Paris, est organisée par une centaine d’associations régionales et plus de 200 restaurants régionaux basés à Paris. Vous allez découvrir un programme riche d’animations et en préparation : ateliers, lectures, dégustations, concerts, parcours régionaux, grande halle des régions...qui vous feront découvrir un autre savoir faire et un autre art de vivre !


www.madeinprovince.fr/?p=1190

dimanche 9 octobre 2011

Baie de goji



Connue en Asie depuis des millénaires, sa consommation s’inscrit dans la diétothérapie et aux croyances taoïstes. Ce fruit stimulerait le qi 气 (l’énergie vitale du corps) et s’apparente à une forme d’élixir d’immortalité. Du point de vue purement scientifique, sa composition nutritionnelle est exceptionnelle : pauvre en calories, très riches en vitamines du groupe B, en antioxydants, riches en acides aminés essentiellement au bon fonctionnement du corps. La baie de goji contient aussi des oligo-éléments, comme le zinc, le fer, le cuivre, le sélénium. Bref, toutes les raisons qui expliquent que cette petite baie est très tendance et commence à s’infiltrer dans les recettes domestiques et dans les rayons de vos supermarchés. Sur Paris, elles s’achètent en baies déshydratées de couleur rouge, orange. Fruit du lyciet qui a son pays natal en Chine, elles ont un goût sucré, parfois un peu âpre. En Chine, elles sont consommées sous forme de soupes sucrées ou salées. En version salée, elles sont couplées avec le poulet. En version sucrée, avec des nids d’hirondelles. Vous pouvez aussi les consommer et les utiliser comme des raisins secs, au petit déjeuner dans un muesli, en garniture dans une salade, dans un plat cuisiné, dans une sauce et aussi dans vos pâtisseries (cookies, cake, muffins….). Si vous avez la chance de rencontrer des baies de goji frais, une fois pressées, vous pouvez coupler son jus avec un autre jus de fruits frais. Dernier conseil important, ne dépasser pas l’apport maximum de 30g par jour !

Braguettes




« Braguettes, une histoire de mœurs et du vêtement » de Colette Gouvion, historienne d’art, et Khadiga Aglan, iconographe, signent un livre superbe aux Editions du Rouergue. Ils nous invitent à une histoire délicieuse, irrévérencieuse, érudit de l’occident par le bout de la braguette sur près de cinq siècle à travers gravures, tableaux et photographies. De la coque qui affirme une virilité affichée, en vogue jusqu’à la Renaissance, elle devient discrète à l’âge classique (tuée par la culotte bouffante !) et complètement asexuée de nos jours. La braguette est dérivée sans doute de l’italien brachetta, du latin braca qui veut dire poche. Quelle relation avec la nourriture ? C’est que la braguette au XVIème siècle, outre sa fonction protectrice et la signification d’une virilité tapageuse, servait aussi véritablement de « poche » (sic !) pour permettre aux jolis damoiseaux de sortir un mouchoir parfumé, un billet doux, ou un fruit ainsi tiédit qu’il offrit galamment à une dame nullement offusquée avant un tournoi, comme le montre la peinture de Vittore Carpaccio « Jeune gentilhomme dans un paysage », 1510 exposé au Museo Thyssen-Bornemisza à Madrid.

samedi 8 octobre 2011

Lecture des sens à la Comédie Française



La table et le vin sont régulièrement mis à l’honneur par nos grands auteurs dans la littérature. A travers leurs textes, ils nous partagent leur passion, aiguisent nos appétits, nous font découvrir des univers gustatifs et olfactifs que nous soupçonnons à peine.

Cette année, la comédie française participe à
la semaine du goût et innove en nous proposant « une lecture des sens ». La recette est simple : faire rencontrer un grand auteur (Balzac, Dumas, Maupassant Ramuz), un grand acteur, un grand artiste des sens (sommelier, chef, parfumeur) à travers cinq soirées exceptionnelles, et leur laisser le soin de nos amener vers un voyage des goûts ! Le vin ou les vins seront le fil conducteur de la soirée. Entre lecture, conversations, improvisations, les invités nous feront découvrir, chacun à travers leurs prismes, leurs passions, les accords vins-personnages de théâtre, vins-musiques, vins-chansons (sans qu’elles soient à boire pour autant), vins-littérature, vins-vins.
Le casting, construit selon les sensibilités de chacun, et les textes, est le suivant : Une rencontre avec les chefs Antoine Heerah (Restaurant Chamarré Montmartre, Paris), Michel Chabran (Restaurant Michel Chabran, Pont de l’Isère), Alain Passard (Restaurant L’Arpège, Paris), le parfumeur Thierry Wasser (Maison Guerlain, Paris), le sommelier Philippe Faure-Brac (Bistrot du Sommelier, Paris ; meilleur sommelier du monde, 1992) et les Comédiens-Français Sylvia Bergé, Françoise Gillard, Laurent Stocker, Guillaume Gallienne, Michel Vuillermoz.Lundi 17 octobre : Philippe Faure-Brac et Laurent StockerLundi 5 décembre : Thierry Wasser et Françoise GillardLundi 27 février : Antoine Heerah et Sylvia BergéLundi 2 avril : Michel Chabran et Michel VuillermozLundi 21 mai : Alain Passard et Guillaume Gallienne
Pour réserver,
ici
Pour préparer votre soirée, plongez vous dans le livre de Kazuo Ogoura, « Dégustation du vin à travers la littérature française » aux éditions Mémoires et Documents. Ancien ambassadeur du Japon en France, il s’est passionné pour l’évocation du vin dans les écrits du XIXè et XXème siècle et nous livre un essai passionnant.

Nouvelles règles nutritionnelles dans la restauration publique collective.




Grâce à notre ministre de l’agriculture Bruno Lemaire, vos enfants vont manger équilibrer dans les restaurants scolaires. Leur déjeuner doit être composé obligatoirement d’un plat principal avec une garniture, un produit laitier et au choix, une entrée et/ou un dessert. L’eau nature est à disposition sans restriction, ainsi que le pain. La taille des portions est adaptée à chaque type de plat et à chaque classe d’âge. Le sel, les sauces (mayonnaise, vinaigrette, ketchup) ne sont plus en accès libre. Ils seront mis à disposition selon les plats servis.
Ces nouvelles règles nutritionnelles, jusqu’à présent recommandées dans leur application, sont devenus obligatoires à travers un
arrêté et un décret parus au Journal officiel le 30 septembre et le 2 octobre 2011. Les responsables de restauration ont l’obligation d’apporter la preuve de leur application en gardant la traçabilité de la composition des repas servis sur une durée de trois mois.
Bien sûre, les obligations des textes garantissent aussi de manière optimale les apports en fibres et vitamines, en calcium, en fer et oligo-éléments en accord avec les recommandations du
plan national nutrition santé. Il convient de plus de favoriser l'emploi des produits de saison dont l'utilisation doit être clairement spécifiée dans le menu.
Pourquoi cette obligation ? Bruno Lemaire constate que les règles nutritionnelles recommandées jusqu’à présent en sont ni appliquées, ni contrôlées, que six millions d’enfants déjeunent au restaurant scolaire chaque jour, qu’un sur deux a encore faim en sortant.
A travers cet arrêté et ce décret, le ministre veut que la France soit exemplaire en matière de qualité de l’alimentation, en commençant par les enfants. Le décret s’applique immédiatement dans la restauration des écoles ainsi que les autres structures de restauration publique collective, sauf ceux servant moins de 80 repas par jour où la disposition ne rentrera en vigueur qu’en 2012.


Voir la visite du ministre au collège Les blés d'Or de Romainvilliers www.youtube.com/watch?v=IcuCsJNdVzs

jeudi 6 octobre 2011

L’entre deux

C’étaient les bourriches d’huîtres exposées à l’entrée du restaurant qui nous ont fait franchir le seuil ! Ce restaurant « L’entre deux », situé dans cette partie bobo du village Jourdain de Paris a tout pour plaire : un décor de bistrot traditionnel avec tables, chaises et parquet en bois, rehaussés de touches couleurs pétillantes par son mur bleu, ses fauteuils en cuir rouge et des cousins jaunes. La déception fut grande lorsque le serveur nous annonçait que les huîtres n’arrivaient que le lendemain, nous qui pensions faire un dîner d’huître ! Nous sommes contraints donc de nous rabattre sur la carte. Voici mon choix.

Couteaux poêlés à l’anis
Cette entrée m’a séduit d’emblée, tant les couteaux sont rarement proposés. Sa cuisson est délicate car la chair est assez ferme. Là, ils sont juste poêlés au beurre, puis déglacés avec une crème fleurette dans laquelle on avait fait infusé de l’anis étoilé. C’est tout simplement bon. Pour la petite histoire, pour les pêcher à marée basse, il suffit de détecter dans le sable des petits trous en forme de 8, puis saupoudrer de sel fin. Croyant la marée haute arrivée, le couteau sort du sable !

Cochon ibérique (pluma), poivrons doux et risotto
La pluma est le meilleur morceau du fameux cochon ibérique. Nourri au gland, il donne une chair savoureuse et plus particulièrement cette pièce de pluma, enrobée d’une fine couche de graisse qui apporte du parfum supplémentaire au moment de la cuisson.
La pluma est une pièce rare car un cochon d’un poids moyen de 160kg n’offre que deux plumas de 180g environ chacun. Elle est parfaite juste poêlée ou grillée. Dans ma dégustation, la pluma est juste poêlée, accompagnée d’une sauce à base de poivron rouge nature avec son goût sucré. Le risotto est la touche moelleuse, juste farci dans des poivrons doux.

Tarte fine pêche à la lavande, confiture de lait
Certes, nous ne sommes plus dans la saison des pêches. C’est la présence de la lavande qui m’a attiré. J’avais découvert la lavande en cuisine grâce à Olivier Etcheverria «
La lavande, 10 façons de le préparer ». Une présence discrète de la lavande donne plus de caractère à la pêche, avec des souvenirs du sud, de soleil, de Provence. Je pensais que la confiture de lait apporterait un plus à la dégustation sauf que la tarte est déjà très sucrée. Dommage que la pâte feuilletée était trempée. Il manque ce petit croustillant qui lui donne ce supplément d’âme.

Mes vis-à-vis avaient pris en entrée un bonbon croustillant au chèvre, avec sa petite salade ; un foie gras et son pain d’épice (dommage car le foie gras était sans goût). En plat, du saumon poêlé avec des légumes vapeur et un beurre blanc, un fricassé d’escargot. En dessert, un vacherin aux framboises, un chocolat moelleux et sa glace à la vanille. La carte reste très classique. Ce restaurant vous est recommandé si vous n’êtes pas pressé !

Pour les 3 plats, 28€.

L’entre deux, 115 rue de Belleville, Paris 19

mercredi 5 octobre 2011

Jus de raisin chez Harrods



Si vous pensez qu’une boisson alcoolisée est plus dispendieuse qu’une non alcoolisée, le Processo Canti Bar, situé au deuxième étage du célèbre magasin Harrods à Lonres vient de vous prouver le contraire ! En effet, la boisson la plus chère de sa carte est un jus de raisin, pressé à partir de raisins moscato vendu au prix de £50 la bouteille. La boisson alcoolisée la plus chère, le Prosecco Spumante DOC extra sec ne coûte que £35 ! Ce jus de raisin de luxe cible une clientèle très riche venu du Moyen Orient, dont la religion interdit la consommation d’alcool. Cette boisson leur permettra de profiter du bar, tout comme les convives qui boivent du vin, sans pour autant se sentir à part. Le Processo Canti Bar vous propose aussi une carte gourmande signée d’un chef étoilé au Michelin !
Le moscato est un raisin muscat d’Italie de la région du Piémont, avec un jus couleur jaune or, naturellement riches en parfums.
www.harrods.com

lundi 3 octobre 2011

Toast

Ce film « Toast » de SJ Clarkson est une des révélations du dernier festival de Berlin 2011 dans la section Berlinale Special. Il nous invite à replonger dans l’Angleterre des années 1960 à travers l’histoire d’un petit anglais qui adore manger, mais dont la maman ne sait faire que des toasts ! Son besoin de se faire aimer par son père sera contrecarré par l’arrivée, après le décès de sa mère, d’une gouvernante. Cette dernière, très douée dans la confection des petits plats, arrive à séduire le père jusqu’à se faire épouser ; poussant le fils à s’exceller dans un duel culinaire avec sa belle mère pour espérer un peu d’amour paternel ! Ce film retrace l’histoire du vrai chef anglais Nigel Slater et de sa vocation. C’est l’histoire d’un gamin en quête de sa propre voie, en s’inscrivant dans une école de cuisine, d’un gamin qui se forge, d’un palais qui se forme, dans un film un rien rétro et nostalgique sur l’enfance, ses frustrations et ses bonheurs, rythmée par les magnifiques chanson de Dusty Sprinfield.

Moins connu que Jamie Oliver, Nigel Slater est aussi un chef très connu de l’autre côté du chanel. Il possède aussi
son émission culinaire à la BBC, écrit pour différents magazine et a publié de nombreux livres de recettes. C’est aussi un chef anglais à découvrir.

samedi 1 octobre 2011

La cité interdite au Louvre




De musique et de nourritures, j’ai trop
D’esprit, il m’en reste
Je brave le vent qui m’apporte la fraîcheur
Je m’appui contre les bambous dans l’immensité du vide
J’écoute attentivement : les esprits sont calmes
Je suis prêt à laisser mes envies s’exprimer
Les écailles du dragon, suivent les jointures des bambous
Le chant du phénix en sort
Dans le lointain, le balang résonne
Dans le vide, les cinq facultés sont annihilées
Shi Kuang possède une oreille sans égale
S’il était ici, il se fondrait dans l’insondable !

Ces vers, signés de l’empereur Qianlong, projetés sur les pierres des fossés médiévaux de l’aile Sully du Louvre, vous accueillent et vous dirigent vers la maquette de la Cité interdite ! Pour une première découverte, vous serez saisi par l’ampleur de ce palais surgi ex nihilo de la volonté d’un seul homme, l’empereur Yongle (14031424), tandis qu’un montage vidéo évoque en images l’histoire de son architecture !
La Cité Interdite s’installe donc au musée du Louvre jusqu’au 9 janvier 2012 à travers l’exposition "La Cité interdite au Louvre. Empereurs de Chine et rois de France".
Une sélection de 130 objets provenant du Palais impérial de Pékin fait revivre les empereurs chinois, pointant les talents artistiques de certains d'entre eux, et les échanges scientifiques et culturels noués avec les jésuites sous Louis XIV.
Peintures, encres sur papier, porcelaines, laques, sceaux, vêtements impériaux: ces objets proviennent des formidables réserves du musée du Palais impérial qui en abritent 1,8 million. Plusieurs des pièces prêtées ne sont encore jamais sorties de Chine.
L’exposition ouvre sur l’histoire croisée des dynasties en Chine et en France. Le principe est d’insérer dans la trame chronologique des salles de l’histoire du Louvre, la série des principaux souverains chinois et de montrer, pour chaque grande période, les échanges qui ont pu exister entre les deux pays. A la fin du XIIIe siècle et au début du XIVe siècle, des tentatives de contacts entre la France et les Khans Mongols eurent lieu comme en témoignent ces lettres de chancellerie adressées à Philippe le Bel (r.1285-1314), ou encore cinquante ans plus tard l’Atlas Catalan, où figure la plus ancienne représentation cartographique de Pékin connue en Occident et anciennement conservée dans la bibliothèque du roi Charles V (r.1364-1380), située dans une tour d’angle du Louvre médiéval.
Des portraits des principaux souverains-bâtisseurs chinois, accompagnés d’objets personnels, armes, vêtements, parures introduisent à la vie de cour en même temps qu’ils dévoilent les grands acteurs des dynasties Ming (1368-1644) et Qing (1644-1911). Ainsi croise-t-on successivement Yongle (r.1403-1424), le fondateur de la Cité interdite, contemporain de Charles VI (r.1380-1422), Jiajing (r.1521-1566) le créateur du Temple du Ciel, contemporain de François Ier (r.1515-1547), ou Wanli (r.1573-1619), célèbre par son mausolée aux Tombeaux des Ming et contemporain d’Henri III (r.1574-1589) et d’Henri IV (r.1589-1610).
L’évocation de la table impériale se fait à travers la vaisselle exposée (assiette, coupe, coffret à nourriture…) mais aussi à travers les magnifiques rouleaux de peintures sur soie, avec force détails. Dans le rouleau qui raconte les expéditions de Kangxi vers le sud (salle Sully, à droite des escalators en montant), vous pourrez admirer l’activité des commerçants dont les métiers de bouche sont dessinés avec réalisme. Par exemple, dans une échoppe, vous verrez le travail du grain du blé et la confection des nouilles. Dans le rouleau « L’audience des ambassadeurs étrangers » où l’empereur Qianlong recevait les diplomates étrangers à la Cité Interdite le jour du Nouvel An, un service de collation leur était est proposé. Vous verrez le buffet où s’affairent des cuisiniers alors que des serveurs se faufilent entre les invités. La délégation française porte des chapeaux bretons ! La table est évoquée aussi dans la galerie Richelieu autour de la personnalité de Qianlong, le plus gourmets des empereurs comme je l’avais décrit dans mon livre «
A la table de l’empereur de Chine », aux éditions Philippe Picquier (bien en vente à la librairie aile Sully). Monarque absolu, Qianlong entend régenter la politique comme les arts. Peintre, calligraphe, collectionneur. Il a révolutionné aussi l’art de la table ! Il recueille dans ses palais les plus beaux fleurons de l’empire et attire des artistes occidentaux comme Giuseppe Castiglione (1688-1766) ou Jean-Denis Attiret (1702-1768). Une importante collection de ces œuvres insignes, en particulier de grandes peintures de chevaux, a été réunie autour de ses portraits, face à l’un de ses trônes d’apparat plus qu’imposant ! Même à la Cité Interdite, vous ne verrez jamais un trône aussi près !
Plus d’information
ici

Fête du livre et des cultures italiennes.



Si vous ne connaissez pas encore cette fête, réservez déjà les dates du 7 au 9 octobre 2011 sur votre agenda. Le temps d’un weekend, vous serez plongé dans une culture italienne à travers sa littérature, son art et sa gastronomie à l’espace Blanc Manteaux, dans le Marais. Cette fête est organisée par la librairie « Leggere per » de Florence. Dans une programmation très riche, deux rencontres gourmandes vous seront proposées. Elles seront animées par Stefano Palombari, auteur de Paris al dente, qui sortira chez Parigramme le 10 novembre 2011, en collaboration avec l’Italie à Paris et en présence de Massimo Mori, propriétaire du Mori Venice Bar et gérant du Caffè Armani
Le samedi 8 octobre 2011, à 16h15 La gastronomie italienne entre cuisine pauvre et bourgeoise : Les plats et les ingrédients les plus connus de la cuisine italienne appartiennent au domaine de la cuisine bourgeoise : fegato alla veneziana, risotto alla milanese, saltimbocca alla romana, pesto genovese… la plupart d’entre eux portent des noms de villes. Dans les campagnes, où la pauvreté était plus forte et répandue, les plats étaient extrêmement simples, souvent à base d’herbes sauvages comme la chicorée, des parties les moins nobles des animaux, notamment les abats, la queue, les pattes et la tête, et des poissons les moins prisés tels les sardines et les anchois.
Le dimanche 9 octobre 2011 à 16h15 Les Français et la cuisine italienne, passion et méconnaissance ? : Les Français adorent la cuisine italienne. Pour preuve, le nombre de restaurants italiens et de boutiques gastronomiques qui poussent comme des champignons dans les différentes villes françaises, et surtout à Paris. Mais la connaissent-ils vraiment ?
Un bistrot turinois, créé par Marina Miroglio, fera le plaisir de vos papilles tout au long de la journée. Pour la petite histoire, Marina Miroglio est aussi propriétaire du Miroglio caffé où vous pouvez déguster
la merenda reale (le goûter royal) en vogue actuellement à Turin.
Programme détaillé
ici

Fête des vendanges à Montmartre



Comme chaque année, sur les hauteurs de la butte de Montmartre, nous allons célébrer en grande pompe le seul vignoble de Paris du 5 au 9 octobre 2011. Organisée par la mairie du 18ème arrondissement, ces fêtes des vendanges de Montmartre conjuguent gastronomie et culture dans la joie et la bonne humeur. Cette année, le thème sera « Montmartre fête les îles » avec comme parrain le chanteur Laurent Voulzy et marraine, la chanteuse Jocelyne Beroard. En dégustant les bouteilles du Clos Montmartre dont les étiquettes ont été réalisées par Titouan Lamazou, vous pourrez assister à de nombreuses activités comme le concert gratuit en hommage à Henri Salvador, guyanais d'origine. Ses chansons seront interprétées par de nombreux artistes. Il se déroulera le dimanche à 15h au square Louise Michel. Vous pourrez admirer le feu d’artifice tiré le samedi soir, participer aux Cérémonie des « non-demandes en mariage" et le "bal des non-mariés" qui auront lieu Place des Abesses, le dimanche 9 octobre. Une chose est sûre, vous allez pouvoir étancher votre soif et votre faim avec 120 stands sur 1200 m2 dans un cadre magique et canaille !
Le programme détaille
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