samedi 30 avril 2016

Sous les pavés, la vigne à la Bellevilloise Paris : déjà un succès dès le premier jour !



Cette quatrième édition du salon des vins Rue 89 est déjà un succès. Un grand bravo et merci à son organisateur Antonin Iommi-Amunategui. Pour son premier jour d’ouverture à la Bellevilloise à Paris, les passionnés et amateurs de vins naturels sont au rendez-vous. De mon poste d’observation derrière mes livres en dédicace sur le stand des éditions de l’Epure, je les vois tous déambuler à travers les allés, un verre à la main, l’air heureux, passant d’un stand à l’autre pour déguster les vins naturels des 70 vignerons en provenance des grandes régions de France, de Suisse, d’Italie, du Portugal, d’Espagne, de Slovénie, de Grèce, ou encore d’Afrique du Sud. 
Dès le début de l’après-midi, toutes les allés, le salon faisait le plein ! Il y avait du monde beaucoup de monde. En plus des vins naturels, on trouve dans les innovations de cette année la présence aussi de bières, de cafés et de la bonne gastronomie pour accompagner les différentes boissons. 
A l’heure du déjeuner, nous nous sommes régalés d’un délicieux hamburger à la crépinette d'Emmanuel Chavassieux . Il y avait aussi des sandwichs avec d’autres charcuteries, de fromages, des huîtres et même des pâtisseries.
Entre deux gorgées et bouchées, les visiteurs et visiteuses prennent aussi le temps de venir sur notre stand livre, où ils trouvent de nombreuses publications en lien avec l’univers du vin, mais aussi des livres sur la culture gastronomie. Les débats ? 
Si vous l’avez raté (on ne peut être partout) comme celui du vin naturel et des AOC en question, vous pouvez le suivre en replay sur Periscope avec Antonin Iommi-Amunategui, Gille Azzoni (vigneron), Gilles Rosaz (INAO) et Antoine Gerbelle. Il vous reste encore la journée de demain 1er mai 2016 pour vous rendre à ce salon de vins Rue 89, dédié à une (agri)culture alternative. Pour préparer votre visite, voici la liste des vignerons, artisans producteurs et food présents.

  • Alsace : Florian Beck-Hartweg, Domaine Geschickt, Domaine Brand, Christophe Lindenlaub ;
  • Beaujolais : Raphael Champier, Domaine des Côtes de la Molière, Laurence et Rémi Dufaitre, France Gonzalvez, Anthony Thevenet, Romain Zordan, David Large ;
  • Bordelais : Chateau Gombaude-Guillot Pomerol, Domaine Rousset Peyraguey ;
  • Bourgogne : Ludovic et Emilien Bonnardot ;
  • Jura : Valentin Morel – Les pieds sur terre ;
  • Savoie : Domaine des Côtes Rousses ;
  • Champagne : Bourgeois-Diaz, Marguet, Tarlant ;
  • Languedoc : Jeff Coutelou, Domaine Inebriati, Domaine de Pélissols, Le Petit Domaine, Les Vignes Rouges, La Petite Commanderie ;
  • Loire : Alexandre Bain, Clos Cristal, Domaine de l’R, Le Sot de l’Ange ;
  • Provence : Château Sainte-Anne ;
  • Rhône/Ardèche  : Gilles Azzoni, Sylvain Bock, Clos des Cimes, La Deuxième tour, Olivier B ;
  • Roussillon : Clos Massotte, Les Arabesques, Vandal Wine ;
  • Sud-Ouest : Domaine de Brin, Clos Troteligotte, Marine Leys ;
  • Suisse : Domaine de Chèrouche ;
  • Italie : Al di là del Fiume, Massimo Coletti, Dario Nocci, Piana Dei Castelli, Podere Pradarolo, Altura Vigneto ;
  • Espagne : Costador ;
  • Portugal : Aphros Wine, Quinta do Romeu ;
  • Slovénie : Domaine Stekar ;
  • Grèce : Domaine Ligas ;
  • Afrique du sud : Craig Hawkins (Testalonga «  El Bandito  ») ;
  • Bière : Brasserie Cantillon (Belgique), 32 Via dei Birrai (Italie), Brasserie d’Orgemont, La Mousse de Zi-Gui ;
  • Café : La Claque ; 
  • Food : Le Lapin Blanc, Santulhana (produits du terroir portugais), Emmanuel Chavassieux (saucisses...), Profil Grec (huiles d’olive, miel...), Patrice Gazo (huîtres), Thierry Nadeau (canard), boulangerie Lartigue, Nonno Fereoli (charcuterie et parmesan), Guayapi (préparations à base de plantes issues de cueillette sauvage en Amazonie et au Sri-Lanka), Slow Food Bastille & Slow Food Paris Terroirs du Monde (locavore francilien) ;
  • Et nos amis cavistes/importateurs  : L’Association des Cavistes Alternatifs, Le Lieu du Vin, Les Dealers de Vins.

Festival croissement France-Chine 2016中法文化之春



Profitez de votre séjour en Chine pour prendre part au « Festival croisements ». Créée en 2006 à l’issue des années croisées France-Chine, ce « Festival croisements » est devenu le plus grand festival culturel français à l’étranger. Pour cette édition 2016 jusqu’au 29 juin 2016, il s’installe dans plus de 30 villes chinoises dont Pékin, Shanghai, Shenyang, Guangzhou, Chengdu et Wuhan. Les thèmes traités sont très variés. L’innovation et la créativité ont été placées au cœur de cette édition car elle souhaite présenter une image de la France à la fois dynamique, originale et ouverte sur les autres cultures. La programmation est bien entendu pluridisciplinaire, mais les jeunes artistes, souvent déjà très connus, y occupent une place particulière. Les nouveaux médias sont également très présents, tant il est vrai que les goûts culturels du public chinois se déploient dans une société de plus en plus façonnée par les nouvelles technologies. Au cœur de cette programmation, on trouve des évènements franco-chinois, à l’instar de cette exposition photo sur les femmes de Shanghai qui repose sur un projet de Bettina Rheims dans les années 90, l’exposition « Père et Fils » de Grégoire Korganow qui présentera des clichés de pères et de fils réalisés partout dans le monde et notamment en Chine lors d’une résidence artistique au printemps, ou encore une version chinoise de la pièce Clôture de l’amour de Pascal Rambert (l’un des grands noms du théâtre français aujourd’hui). Au total, 45 programmes, soit 150 événements, dans 30 villes de Chine. En 2015, Croisements fêtait ses 10 ans et attirait 2,3 millions de spectateurs dans toute la Chine ! En 2016, la programmation est resserrée dans le temps (2 mois au lieu de 3) et plus concise et concentrée afin de donner davantage d’impact à des programmes aussi nouveaux que détonants. Les gastronomies française et chinoise seront aussi à l’honneur, lors des vernissages, des rencontres ! Pour connaître le détail de la programmation, cliquez ici.

Une faluche à Lens



La gare de Lens est en pleine rénovation. Elle se fait plus belle pour accueillir les nombreux touristes qui viennent visiter le musée Louvre Lens. 
Elle se prépare aussi pour accueillir les matchs de l’Euro 2016 au stade Félix Bollaert. Ici, le foot est une religion et toute la ville est déjà pavoisée aux couleurs tricolores et aux racing club de Lens. Parmi les spécialités locales qui attendent tous ces visiteurs, il y a la faluche que j’ai découvert. Il s’agit d’un petit pain blanc, rond, moelleux d’environ 15 cm, plat et légèrement gonflé sur les bords. Le moelleux de la mie s’explique par l’adjonction de beurre ou d’huile dans la pâte à pain de base composée de farine, d’eau et d’un peu de sel. 
Dans le nord, cette faluche se mange dès le petit déjeuner, légèrement réchauffé, coupé en deux avec du beurre, de la vergeoise (sucre recuite de betterave, typique aussi de la région) ou de la confiture. A l’heure des repas, la faluche se transforme en sandwich (très pratique pour les soirs de match), ou en version gratinée. L’estaminet le Pain de la bouche situé en face de la gare vous propose plus de 20 recettes de faluches gratinées comme la faluche de Cambrai (tomme de Cambrai, lardons, oignons, crème fraîche, emmental), la faluche d’Avesnes (maroilles, crème fraîche, emmental), la faluche des Flandres (vieux Lille, crème fraîche, emmental, lardons) et pour les amateurs de sensations fortes, la faluche aux quatre fromages qui puent (munster, rallot, maroilles, gorgonzola). 
Entre deux matchs, la visite du musée Louvre Lens (navette gratuite dès la sortie de la gare), flânez-vous dans le centre-ville pour apprécier cette si belle architecture du nord, avec le circuit recommandé pour l’office du tourisme de Lens Liévin téléchargeable ici pour ne rien rater !


jeudi 28 avril 2016

Arte’è Gustu, Aléria, Corse



L’édition 2015 d’ Arte’è Gustu avait comme thème les agrumes, fruits emblématiques de l’île de Beauté. L’édition 2016 du 30 avril au 1er mai 2016 sera consacrée aux herbes et plantes aromatiques du maquis Corse, éléments naturels de la Corse et si présente dans sa cuisine. Vous avez compris, ce festival culinaire pas comme les autres célèbre les produits de la Corse. C’est à Aléria que seront réunis chefs de renom, artisans insulaires et grand public pour l’un des événements food emblématiques de l’île. Avec un tel programme et trois parrains prestigieux comme Pierre Hermé, Christophe Adam et Pierre Sang Boyer, j’ai aussi envie d’y être. Pour cette raison, si vous trouvez pas loin d’Aléria, ne ratez pas cette occasion de célébrer la cuisine corse à travers des dégustations, des masterclass, des ateliers et la découverte de producteurs corses de qualité. Parmi les invités de cette édition, il y a le chef Romuald Royer aux commandes de l’hôtel restaurant Le Lido à Propriano. Il sait comme personne valoriser avec talents les produits du terroir corse. Je l’avais découvert grâce à la télévision. Le chef Pierre Hermé signe des créations comme le chou pomelo & nepita, un macaron erba barona et citron. Découvrez ici le programme détaillé.

mardi 26 avril 2016

La révolution des chefs



C’est à voir ce soir à 22h30 sur France 2 dans « Infrarouge ».
De l’anonymat des fourneaux aux feux de la téléréalité : en 40 ans à peine, une poignée d’hommes a fait passer le chef cuisinier de simple employé à star mondiale et entrepreneur tous azimuts. Ils ont révolutionné le style de la cuisine française, ils en ont exporté le modèle sur toute la planète et ont eu une réussite économique sans précédent.
Ce film raconte l’histoire incroyable des 10 grands chefs qui, entre les années 60 et 80, ont inventé la nouvelle cuisine et créé un nouvel ordre mondial du goût.