samedi 28 mai 2016

Tang xuan糖轩 , le pavillon sucré Paris



Si vous recherchez un lieu insolite ou des pâtisseries différentes pour fêter votre maman, emmenez-là chez Tang xuan qui signifie en chinois « Pavillon sucré ». Cette maison de  thé située dans le 9ème arrondissement vous dépayse dès l’entrée. Le décor est typiquement chinois avec de beaux objets, des tables en bois et des chaises aux formes traditionnelles. La carte de desserts sucrés vous fait voyager dans un jeu de textures, de douceur, de sensualité. Oubliez vos codes des desserts français ! La maison met en avant ces jours-ci sa panna cotta à l’osmanthus et noix de coco, un dessert composé d’une couche de panna cotta de noix de coco, superposée avec une couche transparente de gelée à l’osmanthus, au parfum de jasmin. Les fleurs de l’osmanthus annoncent l’arrivée du printemps. 
L’autre dessert mis en avant, un millefeuille de crêpe à la fraise de Périgord, habituellement servi avec une crème de mangue. Cette crêpe est proposée aussi sous forme de coussin, garni de durian. Vous pouvez aussi vous laissez tenter par une des spécialités de la maison, une soupe de lait de coco, garni de graines de lotus, de perles du Japon, de la patate douce, de  la gelée d’herbes /une crème de mangue au pomelos, un dessert très classique de Canton / ou une  neige blanche, de la glace pilée recouverte de garnitures  et de sirops. Les propositions sucrées revisitent les recettes classiques chinoises, avec une touche occidentale, parfois dans les ingrédients utilisés, parfois dans la présentation. Toutes les  propositions de ce « Pavillon sucré » sont travaillées avec soin et esthétisme, comme des œuvres d’art !   
Si vous hésitez dans votre choix, optez pour la sélection de desserts à partager, disposés sur un portoir à étages avec différents petits récipients ! A l’origine, ce portoir était utilisé pour exposer ses œuvres d’art. Même si la maison vous propose une carte de thés très riche, entre les thés de base, les thés parfumés ou les thés au lait, je vous recommande de prendre un thé simple, pour mieux mettre en valeur les saveurs et textures des desserts dégustés. La qualité et le raffinement ont un prix. Comptez en moyenne 4 à 8 euros pour un dessert, 4 à 15 euros pour un thé. Mais une belle journée passée avec sa maman n’a pas de prix !

mercredi 25 mai 2016

Ecrire est humain, éditer est divin : la gazette de 180°C, des recettes et des hommes



Un grand merci à  La gazette de 180°C qui rend hommage à ma maison d’édition de l’Epure sur son travail d’artisans-éditeurs, en mettant en lumière trois de ses récentes publications, « L’art de saucer » de Mayalen Zubillaga, « Trente nuances de gros rouge » de Philippe Quesnot, et mon livre  « Canard laqué, canard au sang : dialogue culturel entre les cuisines chinoise et française ». Voici la partie du texte sur mon livre :
Le titre de l’ouvrage en dit déjà bien plus sur son contenu que ces quelques lignes. Les deux cuisines dont ont dit qu’elles culminent au Parnasse de la gourmandise sont ici mises en parallèle avec beaucoup d’érudition et de connaissance. Selon les exemples (Jambons de Bayonne vs jambon Jin hua, œufs marbrés au thé vs œufs meurettes, etc.) les pics de la gastronomie mondiale si dissemblables souvent divergent comme attendu, mais aussi, convergent de façon troublante. C’est là un des traits de génie de ce petit livre que de le démontrer avec clarté. À lire sans tarder. Avec fourchette et baguettes.

mardi 24 mai 2016

Le bun cha du président Obama dans un boui boui à Hanoi



Lundi soir, pas de banquet d’état pour le président Barak Obama à Hanoi, mais un dîner de bun cha dans un boui boui à Hanoi en compagnie du chef Anthony Bourdain, critique gastronomique du CNN dont les émissions présentent les spécialités du monde. La propriétaire du restaurant, madame Nguyen Thi Lien n’en revient toujours pas et reste toujours sur l’immense surprise de voir débarquer dans son modeste restaurant le président des Etats-Unis. Elle avait reçu la visite d’une équipe de télévision quelques jours avant, mais n’osait imaginer même dans ses rêves la venue de son illustre client. Le bun cha est une spécialité culinaire d’Hanoi. Les vermicelles de riz sont servis avec  de la viande de porc cuite au BBQ, servis avec un bouillon chaud aigre-doux de légumes fermentés, d’une assiette d’herbes fraîches comme la coriandre, la menthe. Le coût total du dîner pour deux personnes était de 6 dollars, précise le chef Anthony Bourdain qui avait réglé l’addition, avec deux bières de Hanoi. 
Son interview du président dans le restaurant passera dans une de ses émissions au mois de septembre 2016. Le plus étonnant, c’est que la présence de monsieur Obama n’a nullement perturbé les autres clients, qui continuaient à dîner tranquillement malgré la présence de la sécurité. Marqué du sceau présidentiel américain, le bun cha sera un des  plats signatures de l’été. C'est une exposition planétaire pour le chef Bourdain, de quoi booster encore son émission !

Sept cinq comme 75



Sept cinq, comme le code postal de Paris 75, c’est une boutique tendance qui vend exclusivement des articles de créateurs parisiens aussi bien des produits de mode, de la maison.  Les objets sont beaux, parfois utiles,  parfois futiles. 
Comme toute boutique tendance, elle possède son coin restauration qui propose une offre avec des produits locavores et bios. Tout est produit sur place, aussi bien les salades, les plats du jour, les pâtisseries comme ce carrot cake très gourmand (5€ tout de même). C’est frais, c’est bon et on peut se poser pour boire un thé ou un jus « borderline ». 
L’accueil est très sympathique. La boutique que j’ai découverte se trouve aux halles. Une autre se trouve à Pigalle.


dimanche 22 mai 2016

Selfie coffee Singapour



Comment innover encore dans la vente des boissons, tout en donnant au client le sentiment d’acheter un produit unique ? Le selfie coffee à Singapour a trouvé la réponse : proposer aux clients d’imprimer sur la mousse de lait ou la crème qui coiffent leur boisson une photo de leur choix ! Le selfie vient en première position dans le choix des photos imprimées, viennent ensuite les photos des couples, ou des amis qui souhaitent partager la même boisson avec deux pailles ! Mes amis à Singapour, qui m’ont parlé de ce nouveau concept,  en sont fans. C’est à la fois joyeux, ludique, branché. La dernière tendance à Singapour ? Se prendre en selfie avec son propre selfie sur sa boisson ! Même les stars s’y mettent aussi ! La boucle est ainsi bouclée. 
Techniquement, la préparation d’une telle boisson ne prend pas plus de temps. Vous pouvez venir avec votre photo sur votre smartphone, ou vous prendre en selfie sur place directement sur la machine dédiée, qui l’envoie ensuite vers la machine d’impression. Un vrai jeu d’enfants ! Pour que la photo « imprimée » et comestible dure plus longtemps, soit jusqu’à environ une heure, commandez de préférence une boisson froide ! Evitez juste ensuite de piquer la paille dans votre œil ! A quand un selfie coffee à Paris ?