samedi 4 juillet 2009

Figues de Solliès


La légende raconte que les Corinthiens, lorsqu’ils vendaient leur fameux raisins secs aux Vénitiens y mélangeaient volontiers des figues séchées, beaucoup moins coûteuses. Ainsi serait née l’expression « mi-figue mi-raisin » pour souligner une ambiguïté. L’histoire montre en tout cas que le figuier, originaire d’Orient a très tôt gagné les rives de la Méditerranée, grâce notamment aux Phéniciens qui se nourrissaient de son fruit séché lors de leurs voyages en mer, tradition perpétuée à travers les fameux « treize desserts » du Noël provençale. Si les meilleurs se récoltent sous nos latitudes de juin à novembre, les meilleurs d’entre elles, les petites violettes de Solliès, un village à l’est de Toulon ne se trouve sur le marché d’un mois durant, de fin aout à fin septembre. Elles ont reçues l’appellation AOC en 2006.

Comment les déguster ? Si vous n’avez pas de temps pour cuisinier, vous pouvez le servir tout simplement nature en dessert. C’est la plus sucrée, la plus juteuse, fragile et rare de toutes les figues Sinon, version salée, vous pouvez l’accompagner de fines tranches de jambon Belota Belota avec une salade de roquette au vinaigre balsamique et d’huile d’olive. Version sucrée, rôti au four avec une noix de beurre et de cassonade, accompagnée d’une glace de calisson d’Aix (en vente chez Picard), ou en tarte avec une pâte feuilletée croustillante, et une bonne crème pâtissière à la vanille de Madagascar.

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