dimanche 23 mars 2014

La Chine des écrivains français, et leurs expériences culinaires

Sur le stand de l’Institut Français au salon du livre de Paris,  j’ai assisté à un échange très intéressant entre Fréderic Beigbeder et Denis Laferrière, de l’académie française, animé par Catherine Fruchon-Toussaint. De la Chine rêvée à la Chine réelle, les deux auteurs livrent leurs expériences et leurs regards insolites sur la Chine, qu’ils ont tous les deux visité. Les souvenirs de voyage de Denis Laferrière sont encore récents, car il rentre juste de Chine où en dix jours, il a visité Pékin, Chendgu, Shanghai et Canton. Frédéric Beigbeder s’y était rendu l’année dernière, avec le même parcours où en plus de la promotion de ses livres, il a joué aussi au DJ dans les clubs de Shanghai ! Tous deux ont le sentiment d’une Chine à mutation rapide, dans tous les domaines. Ils observent qu’au niveau des modes de vies, des mœurs et de l’architecture, les quatre grandes villes chinoises se rapprochent de New York, Paris. Preuve aussi de cette harmonisation mondiale, Frederic Beigbeder n’en revienne pas que les chinois boivent du mojito dans les clubs, comme le font les occidentaux. Sur la gastronomie, il n’en garde pas un souvenir ineffable. Il va même dire que la cuisine chinoise est meilleure à Paris qu’en Chine ! Denis Laferrière est plus nuancé dans ses propos. Il avait apprécié tous les banquets dégustés, mais garde un mauvais souvenir à Chengdu avec la fondue sichuanaise. Il avait pris le bouillon très épicée pour une soupe, et s’est anesthésié et brûlé la langue pendant trois jours. En effet, le bouillon de cette fondue est composé de piments, de poivre de Sichuan ! Tous deux n’en reviennent pas du succès de leur livre traduit en chinois, et de l’engouement du public à chacune des rencontres organisées.  Est-ce que ce voyage va influencer leur œuvre ? Sûrement, répondent-ils en cœur. Avec beaucoup d’humour, Denis Laferrière dit qu’il faut toujours écrire ses impressions sur le pays toute suite après son voyage éclair, écarter les critiques de comment peut –il comprendre l’âme d’un pays en si peu de temps, car après c’est cuit ! 
Il est revenu de son voyage avec le roman du « Rêve dans le Pavillon Rouge », que vous pouvez trouver sur le stand de Shanghai. Roman que j’ai traité sous l’angle culinaire et gastronomique avec mon livre « A la table du rêve dans le Pavillon Rouge ».

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